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Clément, jeune révolutionnaire qui veut brusquer les choses, mais qui renonce à la violence, apprend à vivre avec lui-même, à réconcilier ses rêves de grandeur et de justice sociale avec l'amour qu'il éprouve pour sa femme et son enfant. Roman d'action mené de main de maître dans une ambiance de rêves et d'hallucinations, Corridors offre d'haletantes scènes de torture, des courses vertigineuses en voiture, un party au haschisch révélateur... du délire, du suspense. Cette oeuvre remarquable, au style riche et nerveux, à l'écriture fluide, raconte une histoire qui est un peu celle de toute une génération de Québécois qui a vécu les événements troublants des années 1960.
Gilbert La Rocque a été ferblantier, ouvrier dans la chaussure et commis à l’hôtel de ville de Montréal-Nord pendant huit ans. C’est durant cette période qu’il apprend son métier d’écrivain et publie ses premiers romans. Il entre alors en contact avec les jeunes écrivains regroupés par Jacques Hébert autour des Éditions du Jour. Peu à peu, il se familiarise avec le métier d’éditeur : d’abord aux Éditions de l’Homme et aux Éditions de l’Aurore, puis finalement chez Québec Amérique où il devient directeur littéraire. Fauché en plein élan, à l’âge de 41 ans, Gilbert La Rocque laisse, entre autres, six romans qui le classent sans conteste parmi les plus grands écrivains du Québec.
