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La route des petits matins relate le parcours d'un réfugié de culture sino-vietnamienne après la chute de Saigon. Écrit comme une longue lettre d'amour, le roman est en fait une ode au courage, à la solidarité, à la détermination et à la résilience de ceux qui ont fui, « le coeur dans la gorge, le souffle court, [...] dans le silence épais des cales ». Tout au long du récit, le narrateur conserve pour le héros et sa culture une pudeur chargée de tendresse amoureuse, qu'il livre dans une prose poétique puisant au caractère fleuri des langues asiatiques.
Gilles Jobidon travaille depuis plus de vingt-cinq ans dans le milieu de la culture et des communications. Très remarqué par la critique, son premier roman, La route des petits matins, a remporté le prix Robert-Cliche 2003, le prix Ringuet 2004 de l’Académie des lettres du Québec et le prix Anne-Hébert 2005.
La route des petits matins relate le parcours d'un réfugié de culture sino-vietnamienne après la chute de Saigon. Écrit comme une longue lettre d'amour, le roman est en fait une ode au courage, à la solidarité, à la détermination et à la résilience de ceux qui ont fui, « le cœur dans la gorge, le souffle court, [...] dans le silence épais des cales ». Tout au long du récit, le narrateur conserve pour le héros et sa culture une pudeur chargée de tendresse amoureuse, qu'il livre dans une prose poétique puisant au caractère fleuri des langues asiatiques. « Quand tu seras un vieux Chinois, ployé dans le jardin, à faire sourire la terre, que tu lèveras les yeux vers moi, encore assis, à lire, impénitent, qu'il ne nous restera que peu de temps, saurai-je enfin que rien ne finit, que rien ne commence, qu'ici, que maintenant… »