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Dans ce petit nid d'épines étouffé dans les rosiers sauvages et les névroses de banlieues, les personnages luttent pour se libérer des vastes filets de la vie et de la folie. Entre réalité et fantasmagorie, enjeu littéraire et observation clinique, Jacques Ferron excelle dans l'exercice de son art le plus touchant.
«Une fois, par taquinerie, elle l'appela Baron et le surnom lui était resté [...]. C'était un beau grand jeune homme toujours bien mis, soignant son apparence sans ostentation, toujours poli et prévenant malgré son exubérance naturelle [...] ; il prenait toute la lumière et ne parlait jamais de l'ombre. [...] sa situation restait modeste en comparaison de ce qu'elle deviendrait, assez belle déjà pour s'installer dans une banlieue respectable et épouser une jeune fille dont l'admiration pour lui l'avait séduit, qui l'aimait aussi sans doute, celle-là même qui l'avait appelé Baron [...]. Ils avaient emménagé ensemble avec la joie enfantine des jeunes gens qui se bâtissent une captivité comme s'il s'agissait d'un jeu [...]». Dans ce petit nid d'épines étouffé dans les rosiers sauvages et les névroses de banlieues, les personnages luttent pour se libérer des vastes filets de la vie et de la folie. Entre réalité et fantasmagorie, enjeu littéraire et observation clinique, Jacques Ferron excelle dans l'exercice de son art le plus touchant.