couverture

Femme de ma vie (La)

Noël, Francine

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Résumé

Quand Francine Noël, plusieurs années après le décès de sa mère, entreprend de remonter le cours de son enfance, une surprise l’attend : son œuvre se situe dans le droit fil de la parole de sa mère, Jeanne Pelletier, fabulatrice de premier rang. Son récit, alerte et souriant, évoque des scènes cocasses et tragiques du roman familial, au cœur des éphémérides de Cacouna et de Montréal. Sans fard, avec ce qu’il faut d’humour pour avaler quelques couleuvres, Francine Noël refait le parcours de sa vie avec sa mère, sa « plus-que-mère », la « parfaite », devenue toute sa référence, sa bible.

Biographie de l'auteur.e

Avec deux romans fétiches dans les années 1980, Maryse (1983) et Myriam première (1987), Francine Noël a fait une entrée fracassante sur la scène romanesque. Par la suite, elle a publié une pièce de théâtre ainsi que Nous avons tous découvert l’Amérique (1992) et La conjuration des bâtards (1999) dans lequel elle renouait, au seuil du nouveau millénaire, avec les grands personnages de sa tribu montréalaise, Maryse, Laurent, Myriam, Lilith, Gabriel, Tristan, dont certains reviendront dans J’ai l’angoisse légère publié en 2008, adagio final de la saga. Son récit La femme de ma vie a mérité en 2006 le prix du Combat des livres de Radio-Canada.

Quatrième de couverture

Je m’ennuie de ma mère. Non pas de la fée de mon enfance, mais de celle qui l’a remplacée, la femme fantasque et diffici1e avec qui j’avais des éclairs de complicité, le plaisir des mots et du rire. Je m’ennuie de son courage, de sa fougue et même de son implacable orgueil. Je ne saurai jamais ce qu’elle aurait pensé de ce siècle débutant et de ses convulsions, ni de tout ce qu’elle n’aura pas connu. La série de ses monologues est close et quand le téléphone sonne, je n’ai plus à redouter que ce soit elle, ce n’est plus jamais elle, plus jamais sa voix.Voilà un touchant livre d’heures et d’apaisement, aussi de secrets et de conflits irrésolus auprès d’une mère mythomane, très « moderne », qui a assumé sa personnalité baroque, masquée, flamboyante à sa façon, et marqué à l’encre indélébile l’imaginaire de sa descendance.