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Dans un immeuble de logements du quartier Hochelaga-Maisonneuve se croisent sans se voir Roxane, Mélissa et Kevin. À douze ans, ils composent avec le monde dans lequel ils sont nés. Entre le coin des putes, les combats de lutte, les virées bien arrosées des adultes et la classe des « orthos », où on essaie de les intégrer, ils plongent dans leur imaginaire et tentent de sauver leur peau.
Réalisatrice de Inch'Allah (2012) et du Ring (2007), long-métrage de fiction qui a fait le tour du monde, Anaïs Barbeau-Lavalette est l'une des jeunes personnalités les plus influentes du milieu artistique, comme l'a souligné La Presse en 2010. Après un séjour au Honduras et des études à l'Université de Montréal, à l'Université Birzeit en Palestine et à l'Institut national de l'image et du son, l'auteure s'est fait connaître par ses nombreux films documentaires, très souvent primés dans des festivals, locaux et internationaux. Depuis quelques années, elle est, dans sa vie comme dans son oeuvre, impliquée dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve auprès des enfants écorchés par la vie.
Hochelaga-Maisonneuve. S'y croisent sans se voir Roxane, Mélissa et Kevin, chacun de son côté du « bloc d'appartements », chacun au départ de sa vie. À douze ans, ils composent avec le monde dans lequel ils grandissent. Entre le coin des putes, les matchs de lutte, les beuveries des adultes et la classe des « orthos », où on essaie de les intégrer, ils plongent dans leur imaginaire et tentent de sauver leur peau. Y arriveront-ils? Anaïs Barbeau-Lavalette est l'une des jeunes réalisatrices les plus talentueuses du Québec, et son sujet de prédilection est le sort des enfants écorchés par la vie. Avec Je voudrais qu'on m'efface, un premier roman encensé par la critique, elle a fait une entrée remarquée sur la scène littéraire québécoise. Finaliste au Prix des libraires du Québec 2011