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Georges Bouchard a écrit ces vingt-sept récits pour ses « gars », afin de leur transmettre les trésors d'un patrimoine paysan qui commençait à se déliter. À travers les portraits colorés des artisans, les croquis de scènes familiales et des travaux de la terre, un microcosme reprend forme et vie dans le rétroviseur de la culture québécoise. Sorte d'almanach d'une autre époque, ce recueil constitue une pierre précieuse de la littérature du terroir, avec La terre paternelle, Les rapaillages, La Scouine et Trente arpents. Les racines des oeuvres à présent associées au néo-terroir, notamment Arvida, Atavismes, Townships..., puisent près d'un siècle plus tard à la même glèbe que celle de Vieilles choses... Vieilles gens.
Natif de Saint-Philippe-de-Néri, Georges Bouchard a étudié l’agronomie à Louvain, à Angers et à l’université Cornell, aux États-Unis. Professeur à Sainte-Anne-de-La-Pocatière et à l’université Laval (1914-1937), député fédéral de Kamouraska (1920-1940), sous-ministre de l’Agriculture à Ottawa (1940-1955), il a publié de nombreux articles scientifiques et quelques recueils de chroniques campagnardes, notamment Premières semailles (1917) et Vieilles choses… Vieilles gens (1926), véritable défense et illustration des valeurs traditionnelles de la vie paysanne au Québec.