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Évadé de l'hôpital psychiatrique où il essayait de retrouver la mémoire et la parole, le narrateur de ce roman erre à la recherche de sa soeur disparue, Georgie. Ce jeune homme désespéré est hanté par des images de délire - certaines joyeuses, d'autres bouleversantes - dont il doit recoller les morceaux en suivant les traces imaginaires de sa soeur. À travers un dédale nourri de rumeurs citadines, le narrateur poursuit une quête inutile mais salvatrice. Il apprend à ses dépens, d'abord mu par un sentiment d'urgence puis plus sereinement au fur et à mesure que l'intrigue se dénoue, à vivre seul, et surtout, à survivre dans un monde peuplé de femmes de verre et d'hommes brûlés, dans une ville hostile qui le pousse à se cacher, à se battre et à dormir dans la rue.Joies est un récit d'instants fragmentés, le témoignage subversif, tendre et introspectif d'un drame familial et fusionnel, une oeuvre de résilience qui nous enseigne que la joie peut faire mal et que l'escalade précède parfois la chute. D'un lyrisme poignant, les mots d'Anne Guilbault deviennent puissants pour porter un héros fragilisé, qui n'arrive plus qu'à crier pour s'exprimer.
Anne Guilbault est née et habite à Québec. Titulaire d'un doctorat en littérature québécoise de l'Université Laval (sa thèse portait sur la création littéraire), elle enseigne au Collège François-Xavier-Garneau depuis 2000. Elle a publié plusieurs romans et nouvelles au Québec et en Belgique, dont Joies (XYZ, 2009), qui lui a valu d'être finaliste au Prix littéraire des collégiens en 2010, et plus récemment, Les métamorphoses (XYZ, 2015), salué par la critique.
Le narrateur aime passionnément sa soeur Georgie. Il la cherche partout après s'être enfui de l'hôpital psychiatrique où l'on essayait de lui faire retrouver la mémoire et la parole, perdues dans des circonstances tragiques. Il lutte contre la ville, hanté par des souvenirs : Georgie qui tient sa main, Georgie qui grimpe aux arbres, Georgie dans sa robe rouge... Mais où est-elle donc? «Une écriture d'une densité qui laisse muet. Un souffle qui vous tient à la limite du supportable, de la douleur et de la beauté. Un roman comme un frémissement, de la première à la dernière phrase. Un enchantement.»- YVON PARÉ, Progrès-Dimanche « Joies est une histoire écrite dans une langue tel-lement belle qu'on a parfois le souffle coupé. »- SUZANNE GIGUÈRE, Le Devoir Très bien reçu par la critique, Joies a valu à son auteure d'être finaliste au Prix littéraire des collégiens 2010.