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Entre la philosophie et la science, le torchon brûle depuis des décennies, et Laurent-Michel Vacher aime bien remettre le feu au centre du débat de temps à autre. Cela donne un livre de polémique, savamment illustré et rigoureusement orchestré, publié originellement en 1988, et dont la seconde édition a paru en 2006, toujours chez Liber, avec une préface d'Yves Gingras. À mesure que les avancées scientifiques du XXe siècle ont confirmé des postulats physiques, biologiques, astronomiques, etc., la distance s'est accrue entre ces deux sphères de la connaissance, qui sont devenues des planètes étrangères. La philosophie, surtout européenne, a gardé cette aristocratie du savoir qui plane au-dessus des développements scientifiques, ceux-là qui ont inscrit dans le monde moderne les lois quantiques, mais aussi les observations sur la dégradation du monde dans sa conception aristotélicienne. Si la philosophie veut retrouver une légitimité dans l'entreprise de la connaissance, elle doit se mettre à l'écoute de la culture scientifique, car s'y trouve maintenant une grande «connaissabilité» du réel.
Laurent-Michel Vacher (1944-2005) a enseigné la philosophie au collège Ahuntsic. Il a notamment publié aux Éditions Liber Histoire d'idées. Entretiens avec Mario Bunge et La science par ceux qui la font. Penseur important de sa génération, il a marqué l'histoire philosophique québécoise par ses prises de position et sa critique de la philosophie même, cherchant à lui donner une nouvelle pertinence.
Entre la philosophie et la science, le torchon brûle depuis des décennies, et Laurent-Michel Vacher aime bien remettre le feu au centre du débat de temps à autre. Cela donne un livre de polémique, savamment illustré et rigoureusement orchestré, publié originellement en 1988, et dont la seconde édition a paru en 2006, toujours chez Liber, avec une préface d'Yves Gingras. À mesure que les avancées scientifiques du XXe siècle ont confirmé des postulats physiques, biologiques, astronomiques, etc., la distance s'est accrue entre ces deux sphères de la connaissance, qui sont devenues des planètes étrangères. La philosophie, surtout européenne, a gardé cette aristocratie du savoir qui plane au-dessus des développements scientifiques, ceux-là qui ont inscrit dans le monde moderne les lois quantiques, mais aussi les observations sur la dégradation du monde dans sa conception aristotélicienne. Si la philosophie veut retrouver une légitimité dans l'entreprise de la connaissance, elle doit se mettre à l'écoute de la culture scientifique, car s'y trouve maintenant une grande «connaissabilité» du réel.