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Les douze nouvelles qui constituent ce recueil - dont les deux premières, «Vol de vie» et «Le printemps de Rose» - ont des accents fantastiques. On y retrouve des êtres dont l'identité ne tient qu'à un fil : piégés et dépouillés par les circonstances de la vie, par les membres de leur famille, par les liens ambigus qui parfois les unissent les uns aux autres, ils voient leur destinée usurpée, leur nature dépossédée, leur naïveté abusée, leur honnêteté bafouée. Au mieux, ces êtres «spoliés» acceptent cet invraisemblable vol de vie ; au pire, ils se mettent à vivre leur étroite existence par procuration, au risque de se glisser parfois dans la peau de l'imposture même.
Micheline La France (1944-2014) est née à Montréal. Après des études à l'École nationale de théâtre du Canada, elle a pratiqué le métier de comédienne avant de se consacrer à l'écriture pour le cinéma, la radio, la télévision et le théâtre, tout en signant, en 1979, une biographie de Denise Pelletier. Par la suite, elle s'est tournée vers la poésie, le roman et la nouvelle, et a en outre participé à plusieurs ouvrages collectifs. Son premier roman, Bleue (1985), a été suivi par Le fils d'Ariane (1986), Le talent d'chille (1990) et Vol de vie (1992). Le don d'Auguste (2000) a pour sa part été couronné par le prix France-Québec.
Micheline La France est une écrivaine, nouvelliste et romancière dont l'oeuvre a été fort appréciée au cours des trente dernières années. Après un passage dans l'ombre en raison de l'épuisement de certains de ses titres, elle attire de nouveau l'attention des professeurs des niveaux secondaire et collégial, qui mettent ses textes à l'étude, comme en témoignent les nombreuses demandes de droits de reproduction gérés par Copibec, particulièrement pour le recueil Vol de vie. On loue son travail minutieux, impeccablement construit, qui a été couronné de prix et qui mérite pleinement de bénéficier d'une nouvelle diffusion au sein de BQ. Les douze nouvelles qui constituent ce recueil - dont les deux premières, «Vol de vie» et «Le printemps de Rose» - ont des accents fantastiques. On y retrouve des êtres dont l'identité ne tient qu'à un fil : piégés et dépouillés par les circonstances de la vie, par les membres de leur famille, par les liens ambigus qui parfois les unissent les uns aux autres, ils voient leur destinée usurpée, leur nature dépossédée, leur naïveté abusée, leur honnêteté bafouée. Au mieux, ces êtres «spoliés» acceptent cet invraisemblable vol de vie ; au pire, ils se mettent à vivre leur étroite existence par procuration, au risque de se glisser parfois dans la peau de l'imposture même.