couverture

Amélanchier (L')

Ferron, Jacques

  • Éditeur : BIBLIOTHÉQUE QUÉBÉCOISE (BQ)
  • Collection : Bibliothèque québécoise
  • ISBN 9782894064047
  • Paru le 25 janvier 2018
  • 13,95 $ *
  • Littérature québécoise

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Résumé

Publié originellement en 1970 aux Éditions du Jour puis aux Éditions Robert Laffont en 1973 et chez VLB en 1977, cette oeuvre a connu une nouvelle édition en 1986 dans la collection « Second courant » (avec une préface de Gabrielle Poulin et un texte nouvellement établi par Pierre Cantin, Marie Ferron et Paul Lewis), et a ensuite été reprise telle quelle par Typo en 1992 et en 2014 avec une préface de Jean Marcel. Ce conte, aussi qualifié de récit, de fable, de roman, de poème, de conte moral et d'allégorie, constitue l'un des textes phares de la mythologie ferronnienne. Unanimement et magnifiquement salué par la critique depuis près de cinquante ans, L'amélanchier arrive chez BQ par la grande porte des classiques impérissables qui nous permettent aujourd'hui de consolider notre position d'éditeur principal de l'oeuvre du docteur Ferron.

Biographie de l'auteur.e

Né à Louiseville en 1921, Jacques Ferron jouit d'une affection particulière dans le ciel de la littérature québécoise. Par l'ampleur de son oeuvre et de son engagement social comme médecin, éveilleur de conscience et militant, il a imprimé sa marque sur les liens que tisse la littérature avec le réel d'un peuple. Ses personnages sont devenus des archétypes de son « pays incertain », portés par les mots des traditions orales et écrites. Il a fouillé les mythologies des régions du Québec, cartographiant les blessures et les folies de son imaginaire avec la finesse parfois cynique, souvent voltairienne, d'un brillant et fécond homme de lettres.

Quatrième de couverture

« Je me nomme Tinamer de Portanqueu. » Ainsi commence le récit de l'enfance d'une jeune fille qui apprend de son père, lequel travaille à l'hôpital psychiatrique du Mont-Thabor, que le monde est divisé en deux : le bon côté des choses, celui de l'enfance, de la campagne de Maskinongé, de la nature, et plus particulièrement de cet amélanchier qui dans sa floraison amène le printemps, et le mauvais, où règnent Papa Boss, terrifiante figure de Minotaure, les maladies de la ville, les relations humaines complexes et la perte d'une innocence qui aurait pu rendre le monde acceptable. Cette oeuvre s'inscrit dans la grande lignée des livres de l'enfance perdue ou retrouvée, avec Le Grand Meaulnes, Le Petit Prince, Alice au pays des merveilles, Le Diable au corps... Il constitue à tout le moins au sein du corpus québécois l'une des très belles célébrations de l'enfance et de ce qui vient malheureusement après...