couverture

Gaspé-Mattempa

Ferron, Jacques

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Résumé

Véritable ode au territoire québécois, Gaspé-Mattempa est un chef-d'oeuvre d'ingéniosité et de sensibilité comme seul Jacques Ferron en a le secret. Cette réédition s'accompagne notamment de la relation épistolaire entre Jacques Ferron et Clément Marchand, révélant les circonstances et la genèse de cette publication.

Biographie de l'auteur.e

Né à Louiseville en 1921 et décédé à Saint-Lambert en 1985, Jacques Ferron jouit d’une affection particulière dans le ciel de la littérature québécoise. Par l’ampleur de son œuvre et de son engagement social comme médecin, éveilleur de conscience et militant, il a imprimé sa marque sur les liens que tisse la littérature avec le réel d’un peuple. Ses personnages sont devenus des archétypes de son « pays incertain », portés par les mots des traditions orales et écrites. Il a fouillé les mythologies des régions du Québec, cartographiant les blessures et les folies de leur imaginaire avec la finesse parfois cynique, souvent voltairienne, d’un brillant et fécond homme de lettres. Dramaturge (Les Grands Soleils), nouvelliste (Contes), romancier (Le Ciel de Québec, La Nuit, La Charrette), essayiste (Historiettes) et critique littéraire dans certains des plus importants quotidiens et magazines de l’époque, il a laissé une empreinte profonde dans la vie culturelle et intellectuelle québécoise, en plus de participer activement à la vie politique de son temps.

Quatrième de couverture

Ce court récit est porté par une écriture euphorique – et quasi fantastique, car ce Satan-Mattempa est une figure allégorique – qui est partie liée au fait que l’écrivain y parle surtout de la Gaspésie, cette région où il a été jeune médecin heureux (1946-1948) dans des conditions difficiles. C’est aussi l’un des derniers livres publiés par Jacques Ferron, qui témoigne de la nouvelle impulsion que le romancier voulait donner à son œuvre. Le fascinant récit qui en résulte – le narrateur décrit sa relation avec une sorte d’alter ego nommé Maski, personnage central d’un livre jamais terminé, Le pas de Gamelin – témoigne de façon éloquente des épreuves rencontrées par l’auteur. .  . Pour compléter cette réédition, nous avons joint la correspondance échangée entre Jacques Ferron et Clément Marchand, son ami trifluvien qui, en 1980, publia le récit pour la première fois aux Éditions du Bien Public. Ces lettres révèlent les circonstances et la genèse de cette publication, tout en nous donnant un aperçu de l’attachement qu’éprouvait.