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Chacun étant soumis à la loi du transitoire et du passage, toute chose, depuis les corps et les idées, «tout, jusqu'aux mondes promis, connaîtra sa propre fin».Ainsi la finitude est bien notre lot et le deuil, qui «s'installe quand le corps n'est plus fragile», devient la forme presque muette de notre révolte devant la fatalité. Il y a ici une personne aimée qui entre dans la mort et à qui l'on demande : «Parle la vie des gens, les tiens et les autres, avant la disparition des idées.»Face à l'irrémédiable, que valent les cathédrales, les rites funéraires et les veilleurs? Éprouvés par le chagrin, rappelons-nous que «la mort reste encore le privilège des vivants».C'est par la délicatesse de l'ellipse, par la calme expression de leurs phrases apposées et disjointes, que les poèmes de Yannick Renaud, oscillant entre le vers et la prose, révèlent avec puissance la douleur de la séparation.
Yannick Renaud est né à Beauport. Éclairer le ciel, exposer l’ombre est son troisième titre aux Herbes rouges