* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Ça, un grenier, toi et un secret. Puis, une poupée, un lit, une brûlure, une odeur de verveine et encore toi. Ça est une petite fille dans une situation limite, à l'âge où l'irréparable peut se produire. Ça est une bataille silencieuse, une enfant sans empreinte, un «sacrifice de petite bête». Anatomie de l'objet traite d'un sujet rarement abordé en poésie. Avec des mots tracés au scalpel, les poèmes nous conduisent à l'instant où «les dangers ont la couleur des chairs», à l'endroit où «rien ne dévore au même rythme / rien n'est impensable / les maisons piégées n'ont pas d'enseigne». Regard lucide sur une certaine intimité, Anatomie de l'objet témoigne d'une finesse poétique capable d'allier mise à nu et pudeur, instinct et réflexion.
D’abord comédienne, Corinne Chevarier a fait paraître aux Herbes rouges Les recoins inquiets du corps, Dehors l’intime et Anatomie de l’objet (prix Félix-Antoine-Savard et finaliste au prix du Gouverneur général).