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Un homme rencontre une femme : elle est belle, trop belle pour lui. La beauté brute de cette femme, il l’a dans la peau, comme une bactérie pathogène. Pourtant, il ne se soigne pas. À l’aide de cette beauté fatale, l’homme veut aggraver sa maladie. Les coups durs pleuvent, les morceaux tendres se couvrent de bleus, ça fait mal. À la fin, il ne va pas s’en tirer : La beauté est incurable.Si la philosophie ancienne enseigne à accepter l’inéluctable, voici un recueil de poésie plus philosophique qu’il n’en paraît. Certes, le lecteur y découvre un troublant théâtre de la cruauté. Mais comme l’explique au poète sa Beauté : « Jouir est un art complet qui jette la danse et le théâtre en bas du lit. »
Dorénavant né à Longueuil, Alain Fisette vit à Montréal. Dans la vie de tous les jours, il s’évertue à faire croire à son entourage que la mémoire est l’effet personnel le plus lourd à porter.
Un homme rencontre une femme : elle est belle, trop belle pour lui. La beauté brute de cette femme, il l’a dans la peau, comme une bactérie pathogène. Pourtant, il ne se soigne pas. À l’aide de cette beauté fatale, l’homme veut aggraver sa maladie. Les coups durs pleuvent, les morceaux tendres se couvrent de bleus, ça fait mal. À la fin, il ne va pas s’en tirer : La beauté est incurable.Si la philosophie ancienne enseigne à accepter l’inéluctable, voici un recueil de poésie plus philosophique qu’il n’en paraît. Certes, le lecteur y découvre un troublant théâtre de la cruauté. Mais comme l’explique au poète sa Beauté : « Jouir est un art complet qui jette la danse et le théâtre en bas du lit. » De cet art de jouir intégral, Alain Fisette préside la célébration. Avec chaque coup porté contre la bienséance, il honore le culte de cette fleur du mal qu’on nomme parfois poésie.
