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Quand le corps est aux prises avec le choc des violences, il arrive qu’il succombe, que lentement il disparaisse. Mais il arrive aussi que la personne atteinte se tienne près de la blessure et respire, qu’elle se donne le temps de sentir. Là, plutôt que de s’effondrer, elle trouve la colère, vivi?ante, rigoureuse. Puisée au plus sombre, la colère réchauffe la voix qui s’était brisée avec le corps. Peut alors s’ouvrir une bouche qui parle pour tout ce qui se tait ou qu’on bâillonne.Vertiges de l’hospitalité reprend le ?ambeau d’une poésie de protestation poussée par un profond amour du vivant. Comme Josée Yvon à qui le livre rend un hommage senti, l’auteure exhorte le poème à descendre dans la vie, dans le monde, pour dresser ses barricades de mots justes devant les traces inacceptables de la violence des temps.
Mélanie Landreville est née à Repentigny. Elle vit à Montréal depuis un peu plus de vingt ans. Vertiges de l’hospitalité est son premier livre.