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Durant les années 1970 et 1980, la création littéraire en Ontario français connaît une vitalité sans précédent : les écrivains sont de plus en plus nombreux, les troupes théâtrales se multiplient, des maisons d’édition voient le jour. Il n’est pas étonnant, dès lors, de voir la critique lui emboîter le pas au cours des années 1990. Si, au départ, les chercheurs se consacraient à mettre en place des outils de recherche – bibliographies, anthologies, histoires – , ils étudient à présent les œuvres pour elles-mêmes.Les dix-sept textes réunis dans «Thèmes et Variations» s’inscrivent dans cette tradition. Ils ont comme point d’origine le colloque éponyme tenu à Hearst (Ontario) en avril-mai 2004. Le colloque s’était donné comme objectif de cerner de plus près l’évolution de la littérature de l’Ontario français et la nature des œuvres, ce que les chercheurs ont fait, tantôt en repérant des thèmes récurrents dans un ensemble d’œuvres – l’espace, l’identité, l’amour, l’écriture… – ou encore en analysant les textes d’un écrivain afin d’en dégager les principaux thèmes.Les articles réunis dans «Thèmes et Variations» portent sur plusieurs auteurs : Patrice Desbiens, Jean Marc Dalpé, Michel Ouellette, Daniel Poliquin, Maurice Henrie, Pierre Karch, Hédi Bouraoui, Melchior Mbonimpa, Alain Bernard Marchand et Agnès Whitfield.
Lucie Hotte est professeure titulaire au Département de l'Université d'Ottawa où elle aussi titulaire de la Chaire de recherche sur les cultures et les littératures francophones du Canada. Ses recherches portent sur ses trois principaux champs d'intérêt : les théories de la lecture, les littératures minoritaires et l'écriture des femmes. Elle s'intéresse aussi à la réception critique des œuvres d'écrivains marginaux. Elle a beaucoup publié sur les littératures franco-canadiennes et les enjeux institutionnels propres aux littératures minoritaires. Son plus récent ouvrage, «René Dionne et Gabrielle Poulin : œuvres et vies croisées» (Éditions David, décembre 2014), qui porte sur les œuvres du critique littéraire franco-ontarien, René Dionne, et de la critique, romancière et poète, Gabrielle Poulin, s’est mérité le Prix du meilleur livre de l’APFUCC. Elle travaille présentement à un projet de recherche subventionné par le CRSH portant sur les réseaux littéraires franco-canadiens entre 1970 et 2010.