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« Il s’installe confortablement dans le salon avec les feuilles et prend un air sérieux pour me lire. Après quelques pages, il lance les feuilles sur le plancher et déclare sur un ton décisif et sans appel :- C’est de la bullshit ! T’es capable de faire mieux que ça. Je le sais. Pourquoi t’écris sur Moncton ? C’est pas un sujet, ton trip acadien. It’s for the birds ! Ça te hold back ! »« Moncton mantra » raconte la venue au monde, en simultané, d’un auteur et d’une littérature, celle de « la renaissance acadienne » des années 1970. Parcours à la fois personnel et collectif, « Moncton mantra » suit Alain Gautreau, double de l’auteur, au fil de ses rencontres, discussions, aventures avec les drogues, alors qu’il s’acharne, avec d’autres, à dire et d’écrire son milieu. Carnet de voyage, « Moncton mantra » retrace le cheminement d’un groupe de créateurs déterminés à supplanter l’image folklorique associée à l’Acadie et à la faire entrer dans la modernité. « Relire Moncton mantra demeure [...] une incursion mémorable non seulement dans la vie d’un auteur important mais aussi dans l’air du temps d’une époque charnière de l’Acadie. » Herménégilde Chiasson, préfaceGérald Leblanc (1945-2005) a publié onze recueils, dont « Complaintes du continent » (prix Estuaire des Terrasses Saint-Sulpice). Animateur littéraire hors pair, il a dirigé les Éditions Perce-Neige de Moncton et codirigé la première anthologie de poésie acadienne.
Gérald Leblanc est originaire de Bouctouche, en Acadie. Poète prolifique, il a publié onze recueils, dont Géographie de la nuit rouge (1984), L’extrême frontière (1988), Complaintes du continent (1993, prix Estuaire des Terrasses Saint-Sulpice), Éloge du chiac (1995) et Le plus clair du temps (2001).Animateur littéraire hors pair, il a dirigé les Éditions Perce-Neige de Moncton à compter de 1991 jusqu’à son décès. Au cours de cette période, il a organisé de nombreuses soirées et rencontres littéraires. Il a codirigé la première anthologie de la poésie acadienne. Il a également été l’un des principaux paroliers du groupe 1755, qui a fait fureur dans les années 70. On lui doit quelques classiques de la chanson acadienne, donc certains repris par Marie-Jo Thériault.En 1993, Gérald Leblanc remportait le prix Pascal-Poirier du gouverneur du Nouveau-Brunswick en 1993 pour l’ensemble de son œuvre.Il est décédé en 2005.