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« L’extrême frontière », publié initialement en 1988, regroupe des textes de plusieurs époques, répartis en sept sections. Les textes les plus anciens datent de 1972, bien avant la publication du premier recueil de Gérald Leblanc, en 1981.Ce recueil est marqué par un travail poétique en mouvement, chacune des sections marquant un approfondissement de la matière première, la langue et ses rythmiques. Le recueil contient les textes des chansons bien connues que Leblanc a écrites au cours des années 1980 pour le groupe 1755.En parallèle au travail sur la matière poétique, « L’extrême frontière » rassemble les bribes de ce qui pourrait constituer une autobiographie ou un roman de formation. S’établit ici un rapprochement avec « Moncton mantra », seul roman du poète, qui raconte sa difficile venue à l’écriture dans le bouillonnement culturel du Moncton des années 1970 et 1980.La poésie, ici, se manifeste comme pratique vitale et politique.
Gérald Leblanc est originaire de Bouctouche, en Acadie. Poète prolifique, il a publié onze recueils, dont Géographie de la nuit rouge (1984), L’extrême frontière (1988), Complaintes du continent (1993, prix Estuaire des Terrasses Saint-Sulpice), Éloge du chiac (1995) et Le plus clair du temps (2001).Animateur littéraire hors pair, il a dirigé les Éditions Perce-Neige de Moncton à compter de 1991 jusqu’à son décès. Au cours de cette période, il a organisé de nombreuses soirées et rencontres littéraires. Il a codirigé la première anthologie de la poésie acadienne. Il a également été l’un des principaux paroliers du groupe 1755, qui a fait fureur dans les années 70. On lui doit quelques classiques de la chanson acadienne, donc certains repris par Marie-Jo Thériault.En 1993, Gérald Leblanc remportait le prix Pascal-Poirier du gouverneur du Nouveau-Brunswick en 1993 pour l’ensemble de son œuvre.Il est décédé en 2005.