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Benjamin Sioui, d’origine montagnaise, daltonien de son état, consommateur occasionnel de cocaïne, fan de Kurt Cobain et amoureux d’un médecin légiste à laquelle il trouve une ressemblance avec la star Laetitia Casta, enquête sur une série de meurtres.Il a toutefois affaire à un tueur génial, minutieux, dément et sadique, qui s’inspire savamment des tableaux du peintre britannique Francis Bacon pour élaborer la mise en scène de ses crimes.Au cœur d’un Montréal nocturne et marginal, on assiste alors à une lente plongée dans l’esprit de l’inspecteur, à une incursion dans l’univers tourmenté de ce héros romantique. Benjamin Sioui est un homme épris de justice et d’absolu, un homme capable d’amour, qui croit en l’amour et en un monde meilleur. Mais tous les jours son travail lui rappelle qu’il y a la laideur et la folie. Une folie si outrancière qu’il a parfois l’envie irrésistible de verser pour de bon dans le cynisme et la désillusion.Pourtant, cette histoire, sous des dehors d’enquête policière, est d’abord et avant tout un grand roman d’amour; elle est celle d’un homme prêt aux actes les plus grands, les plus nobles et les plus risqués pour rester totalement fidèle à ses sentiments.
Benoît Bouthillette a frôlé la mort en venant au monde prématurément à Montréal le 15 décembre 1967. Après cette frousse mémorable, il a tout de même passé une enfance heureuse auprès de sa mère, seule et admirable. Il a grandi sous le seuil de la pauvreté dans une banlieue cossue. Premier de classe, doué pour les sports, il se liait avec autant d’aisance, comme il le spécifie lui-même, «aux bums et aux bollés». Il considère avoir vécu une adolescence épanouie en dépit d’une acné sévère.Au cégep, la rencontre de l’univers de Michel Tremblay l’a poussé à quitter les sciences de la santé pour les lettres. Son parcours se précisait. Dès lors, il a voué sa vie à l’art, lisant tout, écoutant tout, observant tout.À vingt-cinq ans, il a cogné à la porte de Marguerite Duras et déposé une fleur sur la tombe de Marcel Proust. Farouchement rebelle à l’élitisme, il s’est fait mettre à la porte de l’université. Il a passé ensuite quatre ans à la campagne, dans un verger.De 1998 à 2000, il a été chroniqueur de disques au magazine 7 jours. Puis, son embauche dans un théâtre montréalais lui a procuré enfin le cadre idéal pour se consacrer pleinement à l’écriture.Éternel romantique, Benoît Bouthillette ne conçoit pas la vie sans chats et sans Cuba. La Trace de l’escargot est son premier livre publié aux Éditions JCL.