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Magnus Solberg a créé une conscience artificielle. Sa fille, Selma, croit toutefois qu’il y a un lien entre cette découverte et la disparition soudaine de son père. Déjà orpheline de mère, la jeune Française, désormais seule au monde, décide de gagner la Suède, la terre de ses ancêtres paternels, sur le voilier familial. Or, les commanditaires de l’œuvre de Solberg utilisent déjà cette conscience artificielle, mais il leur manque une information capitale pour réaliser leur rêve de domination. De là leur poursuite de Selma qui, croient-ils, possède la clé de leurs désirs.Pour la jeune fille, ce qui n’était au départ qu’une fuite pour éviter le foyer d’accueil devient petit à petit une aventure périlleuse, infestée de dangers. Heureusement, Selma peut compter sur des alliés qui lui sont encore inconnus, mais qui, sans le savoir, sont tous liés les uns aux autres dans cette histoire unique qui nous ouvre les portes d’un monde excitant…
Philippe Porée-Kurrer vient au monde à Fécamp, dans cette Haute-Normandie dont il revendique l’appartenance en la rattachant aux royaumes nordiques de ceux qui lui ont donné son nom.Scolarité à l’ombre des murs d’un sévère pensionnat religieux dans la ville qui a brûlé Jeanne d’Arc, puis assoiffé de liberté « après tout ce gris » et« influencé par Erskine Caldwell », il veut faire tous les métiers et connaître toutes les routes, car déjà il sait qu’il veut écrire et que « cela ne s’apprend pas que dans les livres ». Il est pâtissier à Paris, photographe à Manchester, chef de rang sur le paquebot France – ce qui lui permet de poser le pied sur cinq continents. Il débarque en Amérique du Nord, est grillardin au Texas, colporteur à Montréal, cuisinier au Lac-Saint-Jean, où il rencontre Marylis qui va devenir son épouse. Ensemble, ils font le grand tour du continent, élèvent des chèvres et des chevaux, fabriquent des jouets en bois en Colombie-Britannique. Ils ont six enfants. Il est radiotéléphoniste à l’aéroport de Ticouapé, terrassier au Yukon, peintre en bâtiment à Québec, bûcheron, coupeur de tabac, agent d’artiste, directeur de festival et… romancier.PPK a le don rarissime de ne pas s’enraciner dans un genre. En effet, rien de commun entre son apocalyptique Retour de l’Orchidée (1990), pas plus qu’avec sa Quête de Nathan Barker (1994) ou son Shalôm (1996) (Éd. Sivori). Et que dire de ses deux suites de Maria Chapdelaine, mythique roman de Louis Hémon, soient La Promise du Lac (1992) et Maria (1999), que les Éditions JCL ont d'ailleurs réédité en 2013? Enfin, n'oublions pas Chair d’Amérique (1997), La Main gauche des ténèbres (2007) et À l'est de minuit (2008). Surtout que dans ces trois derniers romans, la frontière entre le bien et mal, le beau et le laid est devenue floue. C’est bien là où PPK excelle : au-delà de l’intrigue, il nous fait entrer dans des mondes où les repères s’évanouissent, et du même coup il parvient à nous révéler l’insondable. Dans le fond, s’il faut trouver un point commun à ses romans, on pourrait parler d’exploration, car, même sans lier le terme à la notion du voyage, PPK est aussi et peut-être avant tout un explorateur de la conscience.Il vit actuellement à Toronto. Il envisage un voilier pour s’y retirer et écrire. « Je m’y vois déjà, dans les mers du Nord, quelque part entre les Féroé et les Lofoten, écoutant la nuit pour tenter d’en arracher la voix des navigateurs anciens. Qui sait, peut-être me donneront-ils les clés de leur dernière saga? » Peut-on imaginer qu’il travaille à la rédaction d’une épopée nordique située temporellement vers la fin du premier millénaire? Il nous semble déjà entendre le raclement d’une embarcation s’échouant sur les galets d’une plage brumeuse…
L’auteur Philippe Porée-Kurrer a tenu à ce que les faits historiques, géographiques ou scientifiques contenus dans ce récit soient tous fondés et vérifiables. Le monde présenté est bien le nôtre; on y remarque les signes précurseurs de la chute de la présente civilisation et l’émergence d’une conscience artificielle qui pourrait être la prochaine étape de l’évolution. D’autre part, comme vont le découvrir les protagonistes tout au cours de cette saga, les rêves sont à la fois source et cause de toute connaissance. Ils alimentent la vie elle-même.Monsieur Porée-Kurrer, raconte les origines de ce récit fascinant: « J’ai voulu faire pour notre époque ce que Jules Verne avait fait pour la sienne. Les Gardiens de l'onirisphère est une histoire passionnante et enrichissante qui s’adresse à tous les âges dans le sens noble du terme. C’est-à-dire que l’adolescent tout comme l’adulte peuvent y trouver le même plaisir. Quel que soit son âge, si l’on n’entraîne pas le lecteur sur les grands chemins de l’imaginaire, de la découverte, de la remise en question et du dépassement de soi, on ne fait qu’aligner des mots aussi plats pour l’esprit que peut l’être de la musique de grande surface. »