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Lannée 2003 permettra aux Américains de rappeler lacquisition de limmense territoire de la Louisiane en 1803. On dira sans doute que « sous limpulsion du président Jefferson », les États-Unis doublaient ainsi leur superficie.Puis, ce sera le rappel de la fameuse expédition de Lewis et Clark qui avaient reçu le mandat de trouver une voie navigable vers le Pacifique. Partis en mai 1804 de Saint-Louis à lembouchure du Missouri, ils reviendront en septembre 1806, après avoir passé deux hivers chez les Indiens. On dira alors tous les mérites des deux capitaines, mais sans doute peu de chose des Indiens qui ont accueilli les explorateurs ou des Canadiens qui ont servi de guides, de chasseurs et dinterprètes.Depuis plusieurs années, Denis Vaugeois se passionne pour lAmérique française, les rivalités franco-anglaises et les alliances franco-indiennes. De longues recherches poursuivies sur le terrain lont conduit sur les traces de Lewis et Clark et lont amené à questionner de façon personnelle lexpédition elle-même et sa portée. Il en est sorti America. La déclaration dindépendance de 1783 commençait par ces mots : « We the people of the United States ». Un demi-siècle plus tard, la formule aurait été « We are America ». À partir de 1803, les Américains prennent possession dune partie du continent, mais nhésitent pas à se prendre pour tout le continent. Ils sont les Américains. Ils sont lAmérique. Ils le sont de droit divin. Cest leur « manifest destiny ». Aujourdhui, elle leur suggère de se faire les gendarmes de la planète.« America » est un nom qui a été créé en France en 1507. Denis Vaugeois a choisi den faire le titre général de son essai dont le sous-titre est Lexpédition de Lewis et Clark et la naissance dune nouvelle puissance.Un livre bien documenté qui corrige bien des questions. Ainsi, linterprète Toussaint Charbonneau nest pas né en 1759, mais en 1767; malgré sa vie déréglée, il a fait baptiser son fils. Si Lewis le traitait avec un certain mépris, il était par ailleurs très apprécié de William Clark. Jefferson, pour sa part, a été un extraordinaire président, un homme des lumières, mais aussi un raciste dont les propos sur les Noirs sont absolument déroutants. Surtout si on jette un regard sur sa vie personnelle. Il navait jamais eu lintention dacheter la Louisiane!America est aussi un cours de géographie politique avec ses quelque 25 cartes et loccasion de découvrir des artistes tels Karl Bodmer, Alfred Jacob Miller et George Catlin ou des intellectuels tels John James Audubon et Francis Parkman.Solidement documenté, America reste un ouvrage accessible et de lecture agréable.« Son ouvrage est solidement documenté. Il fait avancer nos connaissances historiques. Considérablement. » Louis-Guy LEMIEUX, Le Soleil« [...] un ouvrage grand public de qualité, rempli d'illustrations tirées d'archives et de cartes géographiques. » Jocelye LEPAGE, La Presse« [...] Vaugeois a le don de raconter l'essentiel sans lésiner sur les détails tout en étant d'accès facile. Dans America, il s'est surpassé. [...] America offre un regard nouveau, bousculant l'histoire, nous rappellant l'immensité du territoire de la Nouvelle-France. » Louise CHEVRIER, La Terre de chez nous« America présente de la grande histoire qui intéresse le lecteur et de petites histoires pittoresques qui le retiennent. » J. P., Le Ralliement
Denis Vaugeois a été un des principaux artisans du journal historique Boréal Express. Il est sorti de l’ombre en 1968 avec l’édition d’une synthèse historique appelée d’abord Histoire 1534-1968, constamment rééditée et mise à jour jusqu’en 1983, Canada-Qu