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La présente étude prend assise sur une exploitation maximale des sources actuellement disponibles et chemine avec les observateurs dans leur compréhension du monde autochtone quils fréquentaient. Sa première prétention est de redonner à lhistorien une voix dans la construction dune véritable tranche dhistoire amérindienne, libérée de la touche attendrie et compatissante de lanthropologie. Trop souvent au cours des dernières années a-t-on tenté de discréditer le discours historien sur les peuples indiens au profit dimages idylliques fondées sur lindubitable et infaillible tradition orale, sous prétexte que la documentation écrite laissée par les premiers observateurs était trop fragmentaire, biaisée, voire ambiguë et incompréhensible. Or, ceux-ci firent un troublant constat : pendant quelle se peuplait lentement de Français, la vallée laurentienne se dépeuplait rapidement de ses éléments autochtones. Doù venaient donc ces Indiens que les Blancs continuaient à croiser à lintérieur des terres ? Faut-il trouver significatif la multiplication de leurs mentions concernant la présence dans la vallée laurentienne de peuples initialement étrangers et traditionnellement localisés sur les côtes de lAtlantique et dans les Pays den Haut ? Pourquoi le portrait que Montcalm aurait pu esquisser de la présence indienne dans le pays laurentien, à la fin du Régime français, trouvait-il si peu de ressemblance avec celui quavait brossé Champlain lorsquil vint pétuner à Tadoussac en 1603 ? À ces questions, lauteur propose une réponse très peu politiquement correcte, qui refuse de sassujettir à une vision immobiliste faisant traverser aux tribus indiennes deux siècles dhistoire coloniale sans perdre une plume.
Après avoir été pendant une dizaine d’années professeur d’histoire associé à l’Université de Sherbrooke, Nelson-Martin Dawson est maintenant chercheur autonome se reconnaissant pour seule attache l’ULRS (l’Université libre du Royaume du Saguenay). Les ouv