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Vers 1730, le père Laure observait que les Montagnais calquaient dans leur ménage les manières françaises et il ajoutait que les Montagnaises pouvaient êtres regardées comme des reines comparativement aux «Sauvagesses étrangères». Un siècle plus tôt, en 1626, son confrère, le père Lalemant, portait un regard beaucoup moins complaisant lorsqu'il vilipendait les «Montagnets» qui traitaient leurs épouses comme de «vrais mulets de charge». Pourquoi ces deux portraits trouvent-ils si peu de ressemblances?Dans l'intervalle, bien des Européens s'étaient enfoncés dans les bois: missionnaires, explorateurs, soldats ou encore coureurs des bois. Près ou loin des postes de traite et de mission, naquirent des enfants au sang mêlé. Bien qu'il soit une zone frontière de moindre envergure que les Pays-d'en-Haut, où ce phénomène a été largement documenté, le Royaume?du Saguenay offrait lui aussi des conditions de métissage.N'était-ce pas, à mots couverts, ce que constatait le père Laure dès 1730? Que sont devenus ces sang-mêlés de l'ère des fourrures ou ceux de l'ère de l'exploitation forestière qui suivit? À ces questions, Nelson-Martin Dawson propose une réponse qui s'affranchit des ornières traditionnelles.Après avoir été pendant une dizaine d'années professeur d'histoire associé à l'Université de Sherbrooke, Nelson-Martin Dawson est maintenant chercheur autonome à l'Université libre du Royaume du Saguenay (ULRS). La douzaine d'ouvrages qu'il a publiés jusqu'ici portent sur l'histoire socioreligieuse de la France et de la Nouvelle-France et sur le choc de la rencontre entre l'Ancien et le Nouveau Monde.
Après avoir été pendant une dizaine d’années professeur d’histoire associé à l’Université de Sherbrooke, Nelson-Martin Dawson est maintenant chercheur autonome se reconnaissant pour seule attache l’ULRS (l’Université libre du Royaume du Saguenay). Les ouv