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Charles Sirois est un éminent représentant de Québec Inc. Il est parvenu à amasser une fortune d'environ 1 milliard de dollars en trente-cinq ans de carrière, une performance non négligeable qui ne le place cependant pas aux premiers rangs des fortunes du Québec. Il compte quelques belles opérations à son actif, mais aussi quelques-unes, moins bonnes, qui ont laissé des traces d'amertume chez certains. Si ce n'était de la fascination qu'il a toujours eue pour le pouvoir et la politique, et surtout pour les avantages que peut en tirer quelqu'un qui est constamment à l'affût d'un coup rapide, sans doute ne mériterait-il pas qu'on lui consacre un livre, car il est assez discret et effacé sur le plan personnel.
Linguiste et avocat de formation, Richard Le Hir a oeuvré dans les domaines dela planification stratégique, des affaires publiques et des relations gouvernementales auprès de plusieurs grandes entreprises nationales et multinationales, sociétés d’État et organismes divers. Élu député d’Iberville en 1994, il fut ministre sous le gouvernement Parizeau en 1994 et 1995. Longtemps identifié aux milieux patronaux pour sa défense des intérêts du secteur manufacturier, Richard Le Hir a observé avec consternation l’évolution de l’économie mondiale ces dernières années, et notamment les dérives de l’économie financière qu’il dénonce aujourd’hui sur diverses tribunes.
Charles Sirois est un éminent représentant de Québec Inc. Il est parvenu à amasser une fortune d’environ 1 milliard de dollars en trente-cinq ans de carrière, une performance non négligeable qui ne le place cependant pas aux premiers rangs des fortunes du Québec. Il compte quelques belles opérations à son actif, mais aussi quelques-unes, moins bonnes, qui ont laissé des traces d’amertume chez certains. Si ce n’était de la fascination qu’il a toujours eue pour le pouvoir et la politique, et surtout pour les avantages que peut en tirer quelqu’un qui est constamment à l’affût d’un coup rapide, sans doute ne mériterait-il pas qu’on lui consacre un livre, car il est assez discret et effacé sur le plan personnel. Associé un temps au PLQ, il a compris assez rapidement que Jean Charest avait son propre réseau et ses têtes, et qu’il ne comptait pas parmi celles-là. Perspicace, il constate avant plusieurs que le moment est venu de créer une alternative au PLQ, car celui-ci court à sa perte. Sous l’influence de Paul Desmarais et de Lucien Bouchard, il s’associe à François Legault pour fonder un nouveau parti politique, la CAQ. À l’instar de Paul Desmarais, Charles Sirois n’est pas un entrepreneur. C’est unécumeur, un opportuniste au sens le plus péjoratif, prêt à tout, utilisant et rejetant les collaborateurs comme des papiers-mouchoirs, peu scrupuleux sur la façon d’obtenir ses résultats. Et tout cela sous couvert de ces vertus de l’entrepreneurship que sont la flexibilité et la nécessité de se retourner rapidement. Il n’a rien construit de durable et rafle la crème au passage dans toutes ses opérations, un « talent » tout à fait à sa place dans l’univers des banques où il occupe depuis quelques années le poste de président du conseil d’administration de la CIBC.