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Que reste-t-il, en nous, après la rupture? Ni présence, ni absence, les traces mnésiques sont les fantômes qui peuplent le psychisme, ce pays de l’ombre qui exprime une double exigence : l’impossibilité de remplacer la singularité irréductible de l’autre et la nécessité de le représenter, de lui trouver un substitut. Paradoxalement, finir un deuil, c’est peut-être, en secret, le rendre infini. Bien plus qu’une façon d’enterrer le passé, le deuil est une question d’avenir, la question même de la transmission et de l’héritage : comment construire le mirage du Moi (ou du Nous) à partir des traces de l’autre ? On ne fait pas le deuil, c’est lui qui nous fait.