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Fin 1968 paraissait Mémoires d’outre-tonneau, premier roman de Victor-Lévy Beaulieu qu’André Major qualifiait alors de « roman brûlant, noir comme le Diable en personne, terriblement dérisoire et désespérant ». Au printemps 2015 paraissait 666-Friedrich Nietzsche présenté comme le « testament autobiographique, littéraire, social et utopiste » de l’auteur. Entre les deux, près de 50 ans de cavalcade de la jument de la nuit et, depuis, quelques titres encore qui ont mené l’œuvre dans ses grosseurs d’un demi-siècle. De Satan Belhumeur au « chiffre de la bête », cette production s’est écrite (et s’est lue) sous le signe du diable, de la subversion, de la négation, de l’en deçà, mais aussi de l’au-delà, de l’idéal, de la surabondance, de la totalisation, voire d’une forme de « totalitarisme de l’écriture », comme l’évoque Yan Hamel dans sa contribution à ce numéro et comme le laissent entrevoir les 1392 pages du « dithyrambe beublique ».
Fin 1968 paraissait Mémoires d’outre-tonneau, premier roman de Victor-Lévy Beaulieu qu’André Major qualifiait alors de « roman brûlant, noir comme le Diable en personne, terriblement dérisoire et désespérant ». Au printemps 2015 paraissait 666-Friedrich Nietzsche présenté comme le « testament autobiographique, littéraire, social et utopiste » de l’auteur. Entre les deux, près de 50 ans de cavalcade de la jument de la nuit et, depuis, quelques titres encore qui ont mené l’œuvre dans ses grosseurs d’un demi-siècle. De Satan Belhumeur au « chiffre de la bête », cette production s’est écrite (et s’est lue) sous le signe du diable, de la subversion, de la négation, de l’en deçà, mais aussi de l’au-delà, de l’idéal, de la surabondance, de la totalisation, voire d’une forme de « totalitarisme de l’écriture », comme l’évoque Yan Hamel dans sa contribution à ce numéro et comme le laissent entrevoir les 1392 pages du « dithyrambe beublique ».