couverture

Complexe d'Orphée (Le)

Essai sur l'objet « poésie »

Guénette, Daniel

  • Éditeur : Éditions Nota bene
  • Collection : Penser avec les mains
  • ISBN 9782895188056
  • Paru le 16 février 2023
  • 27,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Dans cet essai portant sur la poésie, l’auteur cherche à préciser sa pensée en prenant appui sur ses lectures. S’il s’attarde aux réflexions de quelques écrivains anciens et découvre leur surprenante actualité, il s’intéresse davantage encore au travail de ses contemporains. Dans la tendance qu’ont certains à magnifier la poésie, il perçoit des enthousiasmes discutables. Il juge qu’on accorde à la poésie un prestige relevant parfois de la prestidigitation. Il s’en étonne. Des nues où certains persistent à établir le royaume de la poésie, il la fait redescendre sur terre, attendant de sa désacralisation des résultats moins nébuleux.

Biographie de l'auteur.e

Après des études en lettres à l’Université de Montréal où il obtient un diplôme de maîtrise en création littéraire en 1978, Daniel Guénette enseigne la littérature au niveau collégial. Durant une dizaine d’années, il collabore à diverses revues en tant que critique littéraire et poète. Lorsqu’il prend sa retraite à l’aube de ses soixante ans, il renoue avec l’écriture. Il produit des ouvrages de poésie (Traité de l’Incertain, Carmen quadratum, Varia et La châtaigneraie), un récit (L’école des chiens) ainsi que trois romans (Miron, Breton et le mythomane, Dédé blanc-bec et Vierge folle). On peut lire ses billets littéraires sur le blogue de Dédé blanc-bec.

Quatrième de couverture

Dans cet essai portant sur la poésie, l’auteur cherche à préciser sa pensée en prenant appui sur ses lectures. Des classiques l’ont nourri ; des poètes l’ont conduit à concevoir sa propre poétique : de Du Bellay à Fénelon, de Baudelaire aux surréalistes, des modernes d’hier à de plus récents, entre autres Caillois, Melançon et Bonnefoy. S’il s’attarde aux réflexions de quelques écrivains anciens et découvre leur surprenante actualité, il s’intéresse davantage encore au travail de ses contemporains. Dans la tendance qu’ont certains à magnifier la poésie, il perçoit des enthousiasmes discutables. Il juge qu’on accorde à la poésie un prestige relevant parfois de la prestidigitation. Il s’en étonne. Des nues où certains persistent à établir le royaume de la poésie, il la fait redescendre sur terre, attendant de sa désacralisation des résultats moins nébuleux.. Cet essai retrace le parcours du lecteur-enseignant-écrivain qu’aura été l’auteur. Son passage en poésie est en grande partie accompli. Il a écrit, il a lu. Son livre en vient progressivement à constituer une manière de testament..