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Mais comment fonctionnent exactement ces communautés autochtones, quel est au juste le rôle de leurs chefs et des divers conseils qui les secondent? Telle est la question qui oriente ce remarquable ouvrage de Jean-Marie Therrien, qui, à partir de documents de première main, nous livre ainsi un portrait détaillé et passionnant de la structure sociale, des mœurs, des croyances et des pratiques des sociétés huronnes et iroquoises à l’époque de la Nouvelle-France.
«Les découvreurs, les navigateurs, les missionnaires qui arrivent en Amérique aux seizième, dix-septième et dix-huitième siècles expriment tous le même étonnement devant la forme d’exercice du pouvoir politique dans les sociétés amérindiennes: les chefs autochtones ne disposent pas de pouvoir coercitif, leurs “sujets” n’ont pas à obéir à leurs ordres, à se subordonner à leurs caprices ou à leurs obligations. S’ils savent convaincre, les chefs sont vénérés.» À l’âge du pouvoir absolu des rois en Europe, la rencontre de ce type de société ne pouvait qu’étonner, mais aussi nourrir les réflexions de ceux qui cherchaient justement à faire plus de place au peuple dans l’orientation des nations. Mais comment fonctionnent exactement ces communautés autochtones, quel est au juste le rôle de leurs chefs et des divers conseils qui les secondent? Telle est la question qui oriente ce remarquable ouvrage de Jean-Marie Therrien, qui, à partir de documents de première main, nous livre ainsi un portrait détaillé et passionnant de la structure sociale, des mœurs, des croyances et des pratiques des sociétés huronnes et iroquoises à l’époque de la Nouvelle-France.