couverture

Misère de la pensée : la philosophie cette imposture

Fortin, Robin

  • Éditeur : Liber
  • ISBN 9782895783923
  • Paru le 25 mars 2013
  • 24,00 $ *
  • Philosophie

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Platon, Aristote, Descartes, Rousseau, Hegel, Heidegger : tels sont les grands philosophes consacrés qui font ici l’objet d’une critique sans concession d’où il ressort que leur discours est daté quand il n’est pas tout simplement creux. L’enseignement s’en nourrit pourtant, relayant ainsi les commentaires bavards et prétentieux de fidèles serviteurs prisonniers d’une réputation surfaite de profondeur de la pensée. Ils ne se sont pas encore avisés que leurs formules sont vides. Ni véritable connaissance ni authentique sagesse, leur discours est un bavardage sans fin à la gloire passée d’une discipline exsangue.

Quatrième de couverture

Platon, Aristote, Descartes, Rousseau, Hegel, Heidegger : tels sont les grands philosophes consacrés qui font ici l’objet d’une critique sans concession d’où il ressort que leur discours est daté quand il n’est pas tout simplement creux. L’enseignement s’en nourrit pourtant, relayant ainsi les commentaires bavards et prétentieux de fidèles serviteurs prisonniers d’une réputation surfaite de profondeur de la pensée. Ils ne se sont pas encore avisés que leurs formules sont vides. Ni véritable connaissance ni authentique sagesse, leur discours est un bavardage sans fin à la gloire passée d’une discipline exsangue. « Au regard des disciplines devenues conquérantes : l’histoire, la psychologie, la sociologie, l’ethnologie, depuis que les grands progrès de la connaissance sont accomplis par les sciences et les techniques, la philosophie ne sait que faire. À mesure que les sciences progressent, que les méditations ne cheminent plus infailliblement par “la classe de philosophie”, les systèmes philosophiques s’effondrent à un rythme qui fait peur. Que reste-t-il de ces valeureux combattants dont le propre de chacun a été de nier tous les autres ? Platon… Aristote… Descartes… Des figurines abstraites et démodées, des penseurs vénérables soumis à une tradition fabriquée qui est encore une habile façon de justifier, par bribes, un état de fait insupportable. » On aura compris que ce déboulonnage des idoles est en même temps un appel à une mise à jour radicale et assumée de la discipline.