couverture

Vivre jusqu'a la fin

Giroux, Aline

  • Éditeur : LIBER (QUÉBEC)
  • ISBN 9782895785071
  • Paru le 15 juin 2015
  • 22,00 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Devant la mort, chacun de nous sans doute essaie de dégager le sens de sa vie. Qu'ai-je fait ? Qu'ai-je pensé ? Qu'ai-je appris ? Pour la plupart également l'échéance inspire crainte et angoisse. Nombreux sont pourtant ceux chez qui « la pensée de la mort aide à mieux vivre» ( Pierre Hadot ) ou qui, la fin approchant, se proposent de traiter « du deuil et de la gaieté » ( Paul Ricoeur ). C'est vers quelques-uns de ceux-là, personnes historiques ou personnages littéraires ( empruntés notamment à Marguerite Yourcenar et à Alexandre Soljenitsyne ), que se tourne cet ouvrage, pour en faire apparaître le désir de vie autant que la sagesse tragique. Face à la mort, disent-ils, il faut vivre jusqu'à la fin. Ils traduisent ainsi cette sagesse qui consiste dans la capacité de vivre au-dessus de ses conditions d'existence et d'accorder son sentiment au mouvement des choses. C'est cette sagesse qui leur permet de saisir l'essentiel de l'expérience humaine, le pur bonheur d'exister, au sein duquel l'Eros de vivre embrasse jusqu'à son envers, l'entrée dans la mort.

Biographie de l'auteur.e

Aline Giroux est professeur retraité de l'université d'Ottawa où elle a enseigné la philosophie de l'éducation et l'éthique fondamentale. Chez Liber, elle a publié Le pacte faustien de l'université ( 2006 ), Reconnais-toi toi-même ( 2009 ) et Du personnage romanesque au sujet moral ( 2012 ).

Quatrième de couverture

Devant la mort, chacun de nous sans doute essaie de dégager le sens de sa vie. Qu'ai-je fait ? Qu'ai-je pensé ? Qu'ai-je appris ? Pour la plupart également l'échéance inspire crainte et angoisse. Nombreux sont pourtant ceux chez qui « la pensée de la mort aide à mieux vivre» ( Pierre Hadot ) ou qui, la fin approchant, se proposent de traiter « du deuil et de la gaieté » ( Paul Ricoeur ). C'est vers quelques-uns de ceux-là, personnes historiques ou personnages littéraires ( empruntés notamment à Marguerite Yourcenar et à Alexandre Soljenitsyne ), que se tourne cet ouvrage, pour en faire apparaître le désir de vie autant que la sagesse tragique. Face à la mort, disent-ils, il faut vivre jusqu'à la fin. Ils traduisent ainsi cette sagesse qui consiste dans la capacité de vivre au-dessus de ses conditions d'existence et d'accorder son sentiment au mouvement des choses. C'est cette sagesse qui leur permet de saisir l'essentiel de l'expérience humaine, le pur bonheur d'exister, au sein duquel l'Eros de vivre embrasse jusqu'à son envers, l'entrée dans la mort.