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Où finit la chirurgie reconstructive et où commence la chirurgie esthétique ? Jusqu'où ira celle-ci ? Quelles logiques en soutiennent l'expansion et quels enjeux engage-t-elle ? Est-ce un progrès et un bienfait qui concourent au « complet bien-être » par quoi on définit la santé ou un asservissement aux diktats de l'industrie d'une soi disant beauté ? Cet ouvrage brosse l'histoire de la chirurgie esthétique depuis ses balbutiements ( qui ne visaient pas l'« esthétique » ) jusqu'à l'engouement actuel pour les interventions sur le corps, en passant par les étapes de légitimation et d'autonomisation qui, au vingtième siècle, en ont ponctué l'ascension. Faisant une égale place tant aux défenseurs de la chirurgie esthétique qu'à ses critiques, et s'alimentant à plusieurs témoignages, l'auteur fait apparaître en quoi les innombrables et diverses retouches qu'on apporte de nos jours à notre physique traduisent l'avènement d'un type chirurgicalement modifié et d'un nouveau rapport à soi caractéristiques de l'époque.
Anne Gotman est directrice de recherche émérite au Centre de recherche sur les liens sociaux, associé au CNRS (université Paris-Descartes). Spécialiste de la société urbaine contemporaine, ses travaux portent entre autres sur le logement, la transmission patrimoniale et l'hospitalité. Elle a notamment publié Ce que la religion fait aux gens (Maison des sciences de l'homme, 2013), L'héritage (PUF, «Que sais-je ?», 2006) et Le sens de l'hospitalité. Essai sur les fondements sociaux de l'accueil de l'autre (PUF, 2001).
Où finit la chirurgie reconstructive et où commence la chirurgie esthétique ? Jusqu'où ira celle-ci ? Quelles logiques en soutiennent l'expansion et quels enjeux engage-t-elle ? Est-ce un progrès et un bienfait qui concourent au « complet bien-être » par quoi on définit la santé ou un asservissement aux diktats de l'industrie d'une soi disant beauté ? Cet ouvrage brosse l'histoire de la chirurgie esthétique depuis ses balbutiements ( qui ne visaient pas l'« esthétique » ) jusqu'à l'engouement actuel pour les interventions sur le corps, en passant par les étapes de légitimation et d'autonomisation qui, au vingtième siècle, en ont ponctué l'ascension. Faisant une égale place tant aux défenseurs de la chirurgie esthétique qu'à ses critiques, et s'alimentant à plusieurs témoignages, l'auteur fait apparaître en quoi les innombrables et diverses retouches qu'on apporte de nos jours à notre physique traduisent l'avènement d'un type chirurgicalement modifié et d'un nouveau rapport à soi caractéristiques de l'époque.