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Ces pages, « confectionnées » de réminiscences, d'observations, de réflexions, de souvenirs, de revenances. De mots, d'images, d'émotions, de bribes et de broc. Confection sur mesure ou en série, dit-on ; confection pour hommes ou pour dames - quoique, de nos jours, elles aient souvent tendance à devenir unisexe. Empiéçages, faufilages, surjetages, peut-être même rapiéçages - comme sur le vêtement du pauvre où, paraît-il, ça tient le mieux. Et ces confections, on le sait, sont toujours singulières, même au pluriel. Mémoires, en somme, d'un « homme sans qualités » qui, ayant traversé la seconde moitié du siècle dernier et quelques années du présent, souhaite simplement partager son époque avec d'autres humains, en la leur racontant à sa manière, et sous toutes ses coutures.
Guy Ménard est professeur honoraire du département de sciences des religions de l'université du Québec à Montréal, où il a dirigé la revue Religiologiques. Auteur de deux romans, L'accent aigu (Leméac, 1983) et Jamädhlavie (Boréal, 1989), il a également publié Petit traité de la vraie religion (1999, rééd. 2007), dirigé Mariage homosexuel. Les termes du débat (2003), traduit La religion implicite (de Edward Bailey, 2006) et codirigé, avec Philippe St-Germain, Des jeux et des rites (2008), tous aux éditions Liber.
Dans un reportage à l'occasion du trois centième anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, une journaliste demande à des enfants d'une école primaire s'il y en a qui peuvent nommer une de ses oeuvres. « Moi, de risquer l'un d'eux en levant la main : les Confections. » J'adore cet involontaire jeu de mots. Et d'autant plus que c'est bel et bien ce que sont ces pages, « confectionnées » de réminiscences, d'observations, de réflexions, de souvenirs, de revenances. De mots, d'images, d'émotions, de bribes et de broc. Confection sur mesure ou en série, dit-on ; confection pour hommes ou pour dames - quoique, de nos jours, elles aient souvent tendance à devenir unisexe. Empiéçages, faufilages, surjetages, peut-être même rapiéçages - comme sur le vêtement du pauvre où, paraît-il, ça tient le mieux. Et ces confections, on le sait, sont toujours singulières, même au pluriel. Mémoires, en somme, d'un « homme sans qualités » qui, ayant traversé la seconde moitié du siècle dernier et quelques années du présent, souhaite simplement partager son époque avec d'autres humains, en la leur racontant à sa manière, et sous toutes ses coutures. ( G. M. )