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« Le Parti québécois continuait d'éteindre la petite flamme nationaliste. Ce n'était plus qu'un témoin sur une cuisinière au gaz. L'élection de Jean-François Lisée recelait une dimension sacrificielle inconsciente. Si Lucien Bouchard et Jacques Parizeau avaient été choisis pour perdre, Lisée avait été élu pour être battu. Par l'effet d'un contraste médiatique meurtrier, la présence de Gabriel Nadeau-Dubois rappelait l'appartenance de Lisée à une période révolue. Rescapé de l'époque de Robert Bourassa, l'auteur du Naufrageur et du Tricheur paraissait aussi rafraîchissant que Nana Mouskouri, sans oublier son entrain qui n'avait rien à envier à celui de Gabriel Loubier au chevet de l'Union nationale. » Où en est le nationalisme québécois ? Où en est le désir de vivre des descendants des Canadiens français ? Entre la Loi sur les soins de fin de vie et le silence qu'on impose à l'aspiration au pays, le suicide collectif se poursuit que pourtant les principaux intéressés méconnaissent quand ils ne le transfigurent pas en victoire. Déni de colonisé. Tel est l'objet de cet ouvrage dont la prose fougueuse, incisive, dévastatrice relève de ce que l'auteur appelle l'« éloquence désobligeante » ou le « croquis carnivore », celui qui, « épargnant aux lecteurs de fastidieuses démonstrations, supplée à l'inanité des politiques ».
« Le Parti québécois continuait d'éteindre la petite flamme nationaliste. Ce n'était plus qu'un témoin sur une cuisinière au gaz. L'élection de Jean-François Lisée recelait une dimension sacrificielle inconsciente. Si Lucien Bouchard et Jacques Parizeau avaient été choisis pour perdre, Lisée avait été élu pour être battu. Par l'effet d'un contraste médiatique meurtrier, la présence de Gabriel Nadeau-Dubois rappelait l'appartenance de Lisée à une période révolue. Rescapé de l'époque de Robert Bourassa, l'auteur du Naufrageur et du Tricheur paraissait aussi rafraîchissant que Nana Mouskouri, sans oublier son entrain qui n'avait rien à envier à celui de Gabriel Loubier au chevet de l'Union nationale. » Où en est le nationalisme québécois ? Où en est le désir de vivre des descendants des Canadiens français ? Entre la Loi sur les soins de fin de vie et le silence qu'on impose à l'aspiration au pays, le suicide collectif se poursuit que pourtant les principaux intéressés méconnaissent quand ils ne le transfigurent pas en victoire. Déni de colonisé. Tel est l'objet de cet ouvrage dont la prose fougueuse, incisive, dévastatrice relève de ce que l'auteur appelle l'« éloquence désobligeante » ou le « croquis carnivore », celui qui, « épargnant aux lecteurs de fastidieuses démonstrations, supplée à l'inanité des politiques ».