couverture

Jésus est-il mort sur la croix ?

Essai historique

Armand, Frédéric

  • Éditeur : LIBER (QUÉBEC)
  • ISBN 9782895786306
  • Paru le 15 janvier 2018
  • 24,00 $ *
  • Histoire

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Résumé

D'un point de vue strictement historique, que savons-nous de la mort de Jésus ? La réponse nous la tenons principalement des quatre évangiles canoniques. Or, leur valeur en tant que matériel historique est délicate à appréhender, dans la mesure où le but de leurs auteurs est davantage d'édifier et de convaincre que de rapporter des faits. Il est donc indispensable d'utiliser ces sources de façon critique, et d'en étayer le témoignage par des justifications et des documents historiques qui leur sont extérieurs, à commencer par le cadre judiciaire à l'intérieur duquel un homme est condamné à la peine de mort et exécuté. De même, on fera abstraction ici de la nature divine que la foi attribue à Jésus non pas en manière de provocation envers les chrétiens, mais simplement pour contenir la recherche dans la perspective historique qui est la sienne. Comment expliquer rationnellement, donc, que Jésus ait pu être vu bien vivant dans les jours qui ont suivi son exécution ? Sans doute qu'il n'est pas mort sur la croix. Voici ce qui permet de le penser.

Biographie de l'auteur.e

Juriste et historien, Frédéric Armand poursuit des recherches essentiellement centrées sur les sujets du Haut Moyen Âge, des bourreaux et du mariage. Il est notamment l'auteur de Les bourreaux en France, du Moyen Âge à l'abolition de la peine de mort (Perrin, 2012) et de Chilpéric Ier, petit-fils de Clovis et grand-père de Dagobert, le roi assassiné deux fois (La Louve, 2008). Il vit à Marseille.

Quatrième de couverture

D'un point de vue strictement historique, que savons-nous de la mort de Jésus ? La réponse nous la tenons principalement des quatre évangiles canoniques. Or, leur valeur en tant que matériel historique est délicate à appréhender, dans la mesure où le but de leurs auteurs est davantage d'édifier et de convaincre que de rapporter des faits. Il est donc indispensable d'utiliser ces sources de façon critique, et d'en étayer le témoignage par des justifications et des documents historiques qui leur sont extérieurs, à commencer par le cadre judiciaire à l'intérieur duquel un homme est condamné à la peine de mort et exécuté. De même, on fera abstraction ici de la nature divine que la foi attribue à Jésus non pas en manière de provocation envers les chrétiens, mais simplement pour contenir la recherche dans la perspective historique qui est la sienne. Comment expliquer rationnellement, donc, que Jésus ait pu être vu bien vivant dans les jours qui ont suivi son exécution ? Sans doute qu'il n'est pas mort sur la croix. Voici ce qui permet de le penser.