couverture

Pour une anthropologie anarchiste

Graeber, David

  • Éditeur : LUX
  • Collection : Instinct de liberté
  • ISBN 9782895960379
  • Paru le 10 mai 2006
  • 14,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

L'anarchisme, en tant que philosophie politique, est en plein essor. De fondement de l'organisation dans le mouvement altermondialiste qu'ils étaient, les principes anarchistes traditionnels -- autonomie, association volontaire, autogestion, entraide, démocratie directe -- en sont venus à jouer ce rôle dans des mouvements radicaux de toutes sortes dans le monde entier. Et pourtant, cela n'a eu presque aucun écho dans le milieu universitaire. Les anarchistes interrogent souvent les anthropologues sur leurs idées quant aux diverses façons d'organiser la société sur des bases plus égalitaires, moins aliénantes. Les anthropologues, terrifiés à l'idée de se voir accusés de romantisme, n'ont pour seule réponse que leur silence. Et s'il en était autrement ? « On peut penser, à tout le moins, qu'être un professeur ouvertement anarchiste signifierait, remettre en question la façon dont les universités sont gérées --cela non pas en demandant un département d'études anarchistes --, ce qui, bien sûr, lui attirerait beaucoup plus d'ennuis que tout ce qu'il pourrait écrire par ailleurs. »

Quatrième de couverture

L'anarchisme, en tant que philosophie politique, est en plein essor. De fondement de l'organisation dans le mouvement altermondialiste qu'ils étaient, les principes anarchistes traditionnels -- autonomie, association volontaire, autogestion, entraide, démocratie directe -- en sont venus à jouer ce rôle dans des mouvements radicaux de toutes sortes dans le monde entier. Et pourtant, cela n'a eu presque aucun écho dans le milieu universitaire. Les anarchistes interrogent souvent les anthropologues sur leurs idées quant aux diverses façons d'organiser la société sur des bases plus égalitaires, moins aliénantes. Les anthropologues, terrifiés à l'idée de se voir accusés de romantisme, n'ont pour seule réponse que leur silence. Et s'il en était autrement ? « On peut penser, à tout le moins, qu'être un professeur ouvertement anarchiste signifierait, remettre en question la façon dont les universités sont gérées --cela non pas en demandant un département d'études anarchistes --, ce qui, bien sûr, lui attirerait beaucoup plus d'ennuis que tout ce qu'il pourrait écrire par ailleurs. »