couverture

Folles vies de la joute de Riopelle (Les)

Keable, Jacques

  • Éditeur : LUX
  • ISBN 9782895960737
  • Paru le 16 février 2009
  • 24,95 $ *
  • Essais

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Le déménagement (le rapt, diront ses opposants) de la fontaine La Joute, la plus imposante sculpture de Riopelle, du Parc olympique vers le quartier des affaires, souleva un « débat sans précédent au Québec » autour d'une oeuvre d'art public. Non sans raison: peaufiné depuis cinq ans par les déménageurs, au premier chef la ministre-députée du comté qui allait pourtant être dépouillé de l'oeuvre, le projet était secret. Il aura fallu la maladresse d'un de ses artisans, en mars 2002, pour le révéler à un public stupéfait et mettre le feu aux poudres. Ce sont les coulisses de cette affaire, exemple de l'arrogance des pouvoirs publics, que dévoile la présente enquête, en plus de raconter l'histoire tragico-rocambolesque de La Joute.

Biographie de l'auteur.e

Journaliste, Jacques Keable est l’auteur de plusieurs autres ouvrages.«On lira avec intérêt les résultats de l’enquête de Jacques Keable, d’autant plus qu’il s’agit d’une plume alerte et passionnée. Surtout, on lira attentivement sa conclusion, à tout prendre plutôt mesurée et mûrement réfléchie. Les principes qu’il met de l’avant devraient inspirer nos édiles pour l’avenir. Il envisage dans le concret ce qu’une pratique démocratique pourrait signifier dans le cas de l’art public, à la fois en amont et en aval de l’installation d’une grande oeuvre d’art.»

Quatrième de couverture

Le déménagement (le rapt, diront ses opposants) de la fontaine La Joute, la plus imposante sculpture de Riopelle, du Parc olympique vers le quartier des affaires, souleva un « débat sans précédent au Québec » autour d’une oeuvre d’art public. Non sans raison: peaufiné depuis cinq ans par les déménageurs, au premier chef la ministre-députée du comté qui allait pourtant être dépouillé de l’oeuvre, le projet était secret. Il aura fallu la maladresse d’un de ses artisans, en mars 2002, pour le révéler à un public stupéfait et mettre le feu aux poudres. Ce sont les coulisses de cette affaire, exemple de l’arrogance des pouvoirs publics, que dévoile la présente enquête, en plus de raconter l’histoire tragico-rocambolesque de La Joute. Au fil des pages, on découvrira aussi d’autres folles histoires, nées, celles-là, des susceptibilités du public, confronté à une oeuvre parachutée sans préavis dans le voisinage. Quoi qu’il en soit, tant ces susceptibilités parfois explosives du public que l’arrogance des autorités devraient nous inciter à réfléchir à des formes nouvelles de démocratie patrimoniale.