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Voici les poèmes d’un vieil enfant encore affamé de lumière. Dans ce recueil, Michel Pleau pose un regard sensible et amusé sur la petite faune du quartier de son enfance. Il se met à l’écoute de l’âme des animaux. Ainsi on rencontre le chat qui a réponse à tout, la belle chenille du parc Durocher, les chevaux qui comptent les étoiles, les fourmis et leurs amours microscopiques, la girafe gardienne de ciel, la poulette grise de la chanson de nos mères, la vache du premier jour d’école… et bien d’autres bêtes et bestioles.
Originaire de Québec, Michel Pleau anime des ateliers de création et consacre sa vie à l’écriture et à la poésie. Depuis 1992, il a publié une quinzaine de livres.
Il a reçu le Prix Octave-Crémazie pour Le corps tombe plus tard (Écrits des Forges, 2002), ainsi que les Prix Alphonse-Piché et Félix-Antoine-Savard du Festival international de la poésie de Trois-Rivières. En 2008, son recueil La lenteur du monde (Éditions David) reçoit le Prix du Gouverneur général en poésie. En 2014, il a été nommé poète officiel du Parlement du Canada et il s’est vu décerner pour l’ensemble de son œuvre, en 2015, le Prix littéraire de l’Institut Canadien de Québec.
Voici les poèmes d’un vieil enfant encore affamé de lumière. Dans ce recueil, Michel Pleau pose un regard sensible et amusé sur la petite faune du quartier de son enfance. Il se met à l’écoute de l’âme des animaux. Ainsi on rencontre le chat qui a réponse à tout, la belle chenille du parc Durocher, les chevaux qui comptent les étoiles, les fourmis et leurs amours microscopiques, la girafe gardienne de ciel, la poulette grise de la chanson de nos mères, la vache du premier jour d’école… et bien d’autres bêtes et bestioles.. mon poisson rouge s’appelait Sisyphe //. j’aimais cette petite flèche de feu et d’eau /. aux allées et venues sans fin //. comme moi /. il se frappait /. à la vitre du temps //. Michel Pleau célèbre ses trente ans de publication. Accompagnés des toiles oniriques de Lyne Richard, les poèmes parviennent, ici, à cette simplicité qui est, pour tout poète, un accomplissement..
