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« — Si tu protestes, ça va empirer. Alors, tu te la fermes et tu serres les dents. C’est juste un mauvais moment à passer, me glisse à l’oreille Samuel Bernard, le préposé à l’équipement. J’ai déjà été initié depuis le temps que je joue au hockey. Mais là, je sais qu’aux mains des vétérans de mon équipe je suis sur le point de vivre la pire soirée de toute ma vie. (…) Alexandre Parent ne s’est pas présenté au match d’ouverture de la nouvelle saison de hockey scolaire. Il a quitté l’équipe. Personne, parmi les joueurs, n’a voulu faire de commentaires sur l’histoire Parent. »
Alain M. Bergeron vit à Victoriaville. Il est journalisteau journal Le nouvelliste et l’Union de Victoriaville. Il aremporté le Prix Hackmatack 2005 pour Zak, le fantôme, coll. Chat de gouttière.Dégoûté par cette face cachée du sport, il a vouludénoncer le laxisme du milieu face à des comportements barbares et pourtant répréhensibles.
L’initiation d’Alexandre Parent, jeune recrue du club dehockey du collège, lui a laissé des plaies si profondesqu’il préfère quitter le club. Le soir de l’initiation, leshuit recrues de l’année ont subi des humiliations brutales et irrespectueuses sans se défendre contre lesvétérans. Pourquoi ? Par crainte de représailles, de rejetou par peur de ne pas répondre aux attentes de leursparents ? Un article dans le journal de l’école forcera ladirection à faire enquête. Intimidation, raclées, menaces, rien n’est à l’épreuve des vétérans fautifs, soutenuspar l’entraîneur du club, pour maintenir leurs réputations.Alain Bergeron a écrit L’initiation après avoir entenduet recueilli les confidences et témoignages d’athlètes,d’entraîneurs, de parents et de journalistes sur le sujet.Les initiations racontées dans ce livre sont bien réelles,malheureusement.
