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Dans la forêt, au milieu des arbres secoués par le vent, Léo est aspiré dans un bloc sans fond. Le vent l'a transporté dans un autre monde loin, très loin. Là où ses valeurs actuelles et individuelles n'ont ni force ni loi. Là où un enfant demeure un enfant, aussi ado soit-il. Cet enfant roi, égoïste et individualiste deviendra malgré lui prisonnier et dépendant, de son nouveau maître Zélius. De capricieux à indiscipliné, il devra se soumettre et travailler pour manger. Car dans les colonies du pays des Douceurs, le peuple est traité comme du bétail; les enfants, les artisans et les affranchis comme des inférieurs. La chance d'être lettré, le souvenir de sa vie passée et son intelligence rusée pousseront Léo à vouloir améliorer sa situation. Il donnera le peu qu'il a, il apprendra à lire à son maître puis à Milie une apprentie, comme lui, espérant ainsi voir s'agrandir le réseau. Léo devient un accroc dans le système des privilégiés. La révolte grondera grâce à la transmission de la connaissance. Aujourd'hui, de retour dans notre monde, Léo continue de servir la cause des opprimés. L'esprit du vent propose la lutte à l'ignorance et aux inégalités. Un très beau roman de Danielle Simard. Une allégorie écrite avec finesse et intelligence.
« - Tant bien que mal, j'ai couru vers une lueur, une maison. Je me suis rué vers la porte pour y cogner de tous mes bras. De mes pieds aussi. - En voilà des façons ! Qu'est-ce que tu veux ? - Je me suis perdu dans le bois. Faut appeler ma mère ! Où est ton téléphone ? - Nulle part ! Je n'ai pas de ce que tu dis. Maintenant sors ! - Vous n'allez pas me jeter dehors ! Je ne sais pas où aller. Laissez-moi dormir ici, je vous en supplie... » Léo est transporté bien malgré lui dans un monde étranger où il devra se soumettre à son nouveau maître, Zélius.