couverture

Nous sommes ce continent

Labrie, Pierre

  • Éditeur : SOULIÈRES ÉDITEUR
  • Collection : Graffiti
  • 68 pages
  • ISBN 9782896071524
  • Paru le 1 février 2012
  • 9,95 $ *
  • Jeunesse

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Résumé

« [20 h 20] Je dis peut-être « mon amour » pour la dernière fois en parlant de toi. Je le dis et j’ai toutes ces images en tête. Notre bonheur à deux. Les moments beaux. Ceux que personne ne peut renier. Il n’y a pas que nos yeux qui en furent témoins. Il serait facile de penser que le vent tout autour est venu à bout de notre amour, mais c’est nous deux qui en sommes venus à bout cette fois. Ce que tu es. Ce que je suis. Nous deux séparément. Nous avons mis un terme à l’artifice parce qu’en dernier ce n’était presque seulement que ça, un combat maquillé en beauté. » • « Dans les entrailles des derniers jours avec elle, j’avais entrepris l’écriture d’un journal. Un journal de bord, pour tenter de me recentrer (...) Tenter de mieux me comprendre. Je l’ai tenu tout le mois de septembre. Même après elle. »

Biographie de l'auteur.e

Pierre Labrie est poète et musicien. En 1997-1998, il a dirigé L’Oignon, un journal de création et d’opinions, lors de ses études en littérature à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Depuis 2002, il donne des ateliers d’écriture et d’alphabétisation. Auteur de plusieurs ouvrages, il a participé à des collectifs et à des livres d’artistes, tout en écrivant pour le théâtre. En 2005, il reçoit le prix de littérature Gérald-Godin pour son recueil À minuit, changez la date. Nous sommes ce continent est le premier livre qu’il publie chez Soulières éditeur.

Quatrième de couverture

Le dernier mois de sa relation avec son amour, un adolescent écrit son journal personnel. Et, ce mois rempli d’espoir et de tumultes deviendra un déclencheur. Il a soif d’amour, de liberté, de beauté.Au début, de son journal, il révèle les conditions et les enjeux de son geste d’écriture. D’abord, ses poèmes exposent sa passion amoureuse et vont du sublime à la mélancolie : idolâtrie, désir, couple idéal, mais aussi, froideur, attente et souffrances.Toujours en quête de son identité, il met un mot sur ce qu’il est : romantique. Il en cherche alors les racines et creuse en lui. Sensible au discours du monde et à ses artifices qui l’entourent, ses poèmes naissent alors d’un regard critique sur les profs, les adultes, les façades, l’amour et la mort.Enfin, perplexe, rêveur et songeur, ses poèmes explorent le pouvoir et le pourquoi de la poésie. Nous sommes ce continent est un journal poétique où les images et les mots rappellent un certain Paul Éluard.