Jour où j'ai perdu la tête (Le)

« Devant mon refus d’obtempérer, le policier décide de sévir. — Vos papiers d’identité, s’il vous plaît. — Euh… Je ne les ai pas. — Où sont-ils ? — Dans mon portefeuille… qui se trouve dans mon pantalon. — Quel pantalon ? — Celui que je porte. — Je ne vois aucun pantalon. — C’est que… mon corps est parti avec. Vous vous doutez bien que si j’avais mes jambes, je ne ferais pas le pied de grue ici. — Vos jeux de mots ne m’amusent pas, jeune homme. » « Ploc ! Ma tête tombe dans la rue, entre le véhicule et le trottoir. Dans une flaque d’eau sale en plus. Aussi bien dire que mon rendez-vous avec Juliette Papineau vient de tomber à l’eau ! »

Jocelyn Boisvert écrit pour la jeunesse depuis une dizaine d’années.Après un détour en théâtre et des études en littérature à l’Université de Sherbrooke ainsi qu’en scénarisation cinématographique à l’Université du Québec à Montréal, l’auteur séjourne au Nunavik, puis s’installe aux Îles-de-la-Madeleine où il fonde une famille.Ses efforts pour innover dans la manière d’aborder le jeune lecteur lui ont valu de nombreuses bourses de création.

En se rendant à un rendez-vous galant, Julien Binette craignait que le ciel lui tombe sur la tête. C’est plutôt sa tête qui est tombée… sous le couperet de la guillotine d’une vitre d’auto. Mais là où les choses se gâtent, c’est quand son corps – aveugle, sourd et sans cervelle – décide de prendre la clé des champs.Chacun de leur côté, tête et corps déambuleront dans la ville à la recherche de leur partie manquante. Mais comment retrouver ses jambes et ses bras quand justement on n’en a plus pour se déplacer ? Comment mettre la main sur sa tête égarée quand on n’a plus de cerveau pour s’orienter ?Une folle journée qui entraînera notre ami scindé en deux dans des situations extrêmes et délicieusement absurdes.Le jour où j’ai perdu la tête, un roman désopilant et déjanté qui alterne les errances d’un corps décapité et les mésaventures d’une tête qui meurt d’envie de trouver sa tendre moitié.