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Ernie s’est dirigé vers la porte, puis s’est retourné. « Je ne suis pas un type instruit, Jane. Alors, quand des gens disent qu’un bouquin ou une peinture ou un morceau de musique a changé leur vie, je ne sais foutre pas de quoi ils causent. Mais ce que je sais, c’est que tous ceux qui ont approché ces affaires se sont retrouvés tout déjantés. » Depuis six ans, savoir derrière les barreaux William Shortt, l’assassin de son grand amour, a empêché Jane Yeats de sombrer dans la folie. C’est pourquoi elle encaisse très mal le choc quand, à la lumière d’une nouvelle autopsie pratiquée sur une des cinq victimes de Shortt, elle apprend que ce dernier n’était pas celui qui a tué Peter Findley. De fait, cette conclusion signifie que le véritable assassin de Pete est toujours en liberté, ce qui enrage littéralement Jane. C’est donc pour le trouver et lui régler son compte qu’elle décide de revoir depuis le début les enquêtes qui, en raison des faux aveux de Shortt, avaient été classées. Et tant pis si Ernie Sivcosky, son ami de l’escouade des Homicides, croit que personne ne peut sortir indemne de ce genre d’affaires, surtout quand cette personne y est impliquée jusqu’au cœur !
Directrice littéraire pendant vingt ans, Liz Brady est détentrice d’un PhD de l’Université de London sur Virginia Woolf. Elle est l’auteur de Tintype (Fiddleheard Poetry Books) et Marian Engel and Her Works (ECW Press). Avec le premier volume de la série « Jane Yeats », elle a gagné le prix Arthur-Ellis du meilleur premier roman en 1999. Demeurant depuis de nombreuses années à Toronto dans le quartier de la Petite-Italie, Liz Brady travaille présentement sur un nouveau roman de Jane Yeats et sur un essai concernant les écrivaines et l’alcool. Excepté le fait qu’elles vivent toutes deux à Toronto, Liz Brady refuse de divulguer quels attributs elle partage avec son héroïne !