* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
De ses années d’enfance vécues à l’hôtel Olympia, Danika n’a aucun souvenir sinon ceux de ses rêves, dont elle ne sait départager la réalité de la fantasmagorie. Ces tantes, ce grand-père, tous les personnages qui peuplaient l’hôtel ont-ils réellement existé ? Quant aux années de pensionnat qui ont suivi, Danika en garde un goût amer en raison des trop rares visites de son père, Stavros, et de l’absence totale de sa mère, Olympia. Quarante ans plus tard, à Montréal, Stavros resurgit dans la vie de Danika pour lui apprendre qu’Olympia a disparu et qu’elle doit reprendre la direction de l’hôtel. Ulcérée par cette situation absurde – elle n’a rien à faire de cette histoire –, Danika retourne à l’hôtel Olympia avec la ferme intention de renoncer à cette charge. Or, dès son arrivée, Danika réalise que de puissantes forces sont à l’œuvre. Tout en renouant avec les membres de sa famille – non seulement ils existent, mais ils n’ont pas vieilli d’un iota ! –, Danika découvre que ses rêves les plus surréalistes sont tout aussi réels : le jardin extérieur se transforme parfois en « autre chose », et elle peut littéralement « entrer » dans les tableaux qui ornent les couloirs de l’hôtel… cet Hôtel qui rêve, lui aussi !
Élisabeth Vonarburg est une des figures les plus marquantes de la science-fiction québécoise. Elle est reconnue tant dans la francophonie que dans l'ensemble du monde anglo-saxon et la parution de ses ouvrages est toujours considérée comme un événement. Outre l’écriture de fiction, Élisabeth Vonarburg pratique la traduction (la Tapisserie de Fionavar, de Guy Gavriel Kay), s’adonne à la critique (notamment dans la revue Solaris) et à la théorie (Comment écrire des histoires). Depuis 1973, Élisabeth Vonarburg a fait de la ville de Chicoutimi son port d’attache.