couverture

Une sorte de nitescence langoureuse

Bérard, Sylvie

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Résumé

L’une, forte de sa longue expérience dans le domaine de la rédaction scientifique, vient de publier un premier roman intitulé Une sorte de nitescence langoureuse ; l’autre, qui n’en est pas à sa première expérience littéraire, a lancé Rendez-vous sur Apocalypse, son nouveau roman de science-fiction.Pour l’une, la critique institutionnelle remarquera, au fil des semaines, « l’écriture qui transcende la trivialité des représentations », « la noirceur éclatante de son propos » et « sa grande maturité ». Certains iront jusqu’à la comparer à « Boris Vian pour sa façon fantaisiste de décrire la réalité », voire à « Marguerite Duras pour son style s’égarant sur les choses ». Sans oublier, bien sûr, de recommander le titre à « quiconque aime s’immerger dans les livres et en ressortir complètement dépaysé ».Pour l’autre, il y aura l’habituelle attente, heureusement compensée par l’enthousiasme communicateur des amateurs de science-fiction, qui aiment se réunir et discuter de leur genre préféré, mais aussi par les pertinentes analyses de certains blogues spécialisés.Or, voici que l’une et l’autre ont été invitées à la même émission littéraire…Une sorte de nitescence langoureuse, ou quand Sylvie Bérard, forte de ses expériences littéraires et universitaires, nous offre un habile mélange d’autofiction et d’(im)pertinentes réflexions sur le monde littéraire d’aujourd’hui, l’ensemble magnifiquement illustré par Bernard Duchesne.

Biographie de l'auteur.e

Sylvie Bérard est née à Montréal et a fait ses études supérieures au Département d'études littéraires de l'UQAM. Docteure en sémiologie, elle enseigne la littérature québécoise à l'Université Trent, en Ontario. Collaboratrice à Lettres québécoises et membre du collectif de rédaction de la revue XYZ, Sylvie Bérard a publié de nombreuses nouvelles dans imagine…, Moebius, L'ASFFQ, Nouvelle Donne, Tesseract, etc., de même que de nombreux articles sur la science-fiction. Elle a cosigné avec Brigitte Caron un roman (Elle meurt à la fin, Paje, 1994) et a également traduit en collaboration avec Suzanne Grenier des romans de Leona Gom et de Nancy Kilpatrick (Alire). Sa nouvelle « La Guerre sans temps » (Solaris 143), qui forme un chapitre de Terre des Autres, a remporté, en 2002, le prix Boréal de la meilleure nouvelle et, en 2003, le prix Aurora de la meilleure nouvelle de science-fiction canadienne francophone, alors que Terre des Autres méritait le Grand Prix 2005 de la science-fiction et du fantastique québécois, le prix Boréal 2005 et le Prix des lecteurs Radio-Canada 2006.