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Des cadavres, Henri Dufaux en a vu de toutes les sortes, mais celui-là… Vêtu d’un chic complet Dolce & Gabbana, l’homme, sourire aux lèvres, est allongé sur un banc de parc. Mis à part les deux balles reçues derrière la tête, on pourrait le croire heureux. Quant à la pièce d’or de la Monnaie royale canadienne, datée de 1979, découverte au fond de sa gorge, elle ne vient qu’amplifier l’énigme.Or, le meurtre est rapidement revendiqué par le groupe écologiste Vert Demain, qui assure que la victime – un banquier surnommé le « vice-président aux paradis fiscaux » par les initiés – était un rouage important du système d’exploitation et de saccage mené par les grandes minières canadiennes. Quand un deuxième cadavre « heureux » est découvert, cette fois avec une pièce d’or de 1980 dans la bouche, les craintes de Dufaux se confirment : c’est bien une série meurtrière qu’il aura à résoudre, et qui pourrait s’allonger drôlement puisque la Monnaie royale a gravé de telles pièces jusqu’en 2017.Et pour aggraver encore plus la situation, voilà que l’enquêteur rencontre un sinistre personnage, pourtant mort depuis des années… Puis son propre conseiller financier l’informe que lui-même, Henri Dufaux, est mort récemment !
Jean-Jacques Pelletier a enseigné la philosophie pendant plusieurs années au cégep Lévis-Lauzon. Il siège toujours sur de nombreux comités de retraite et de placement.Écrivain aux horizons multiples, le thriller est pour lui un moyen d’intégrer de façon créative l’étonnante diversité de ses centres d’intérêt : mondialisation des mafias et de l’économie, histoire de l’art, gestion financière, zen, guerres informatiques, techniques de manipulation des individus, chamanisme, évolution des médias, progrès scientifiques, troubles de la personnalité, stratégies géopolitiques…Depuis L’Homme trafiqué jusqu’à La Faim de la Terre, dernier volet des « Gestionnaires de l’apocalypse », et des Visages de l’humanité jusqu’à On tue…, c’est un véritable univers qui se met en place. Dans l’ensemble de ses romans, sous le couvert d’intrigues complexes et troublantes, on retrouve un même regard ironique, une même interrogation sur les enjeux fondamentaux qui agitent notre société.