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Elles sont vingt et une. Elles se prénomment Angèle, Élisabeth, Geneviève, Hannah, Josephte, Julie, Marie... et portent parfois des surnoms. Elles habitent au nord du lac Saint-Pierre de façon permanente ou passagère. Elles sont citadines ou rurales, riches ou pauvres, instruites ou illettrées, célibataires ou mariées. Elles ont vécu entre la Conquête (1763) et la Confédération (1867). Et elles ont dérangé. Pères et mères, frères et soeurs, maris et enfants, amis et voisins, hommes d'Église et hommes de loi ont écarquillé les yeux devant leurs agissements. De l'insoumise épousant son prétendant malgré l'interdiction paternelle à la criminelle infanticide, l'éventail de comportements hors norme de ces femmes est étendu et leurs histoires sont captivantes.
L'auteure, Michèle Gélinas, est professeure d'histoire au Collège de Maisonneuve, à Montréal. Elle a déjà publié, en collaboration avec Jocelyne Lamoureux et Katy Tari, Femmes en mouvement. Trajectoires de l'Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFÉAS), 1966-1991 ainsi que Le poste de Hunterstown au temps des patrons américains, 1824-1886, paru aux Éditions GID en 2009.
Elles sont vingt et une. Elles se prénomment Angèle, Élisabeth, Geneviève, Hannah, Josephte, Julie, Marie... et portent parfois des surnoms. Elles habitent au nord du lac Saint-Pierre de façon permanente ou passagère. Elles sont citadines ou rurales, riches ou pauvres, instruites ou illettrées, célibataires ou mariées. Elles ont vécu entre la Conquête (1763) et la Confédération (1867). Et elles ont dérangé. Pères et mères, frères et soeurs, maris et enfants, amis et voisins, hommes d'Église et hommes de loi ont écarquillé les yeux devant leurs agissements. De l'insoumise épousant son prétendant malgré l'interdiction paternelle à la criminelle infanticide, l'éventail de comportements hors norme de ces femmes est étendu et leurs histoires sont captivantes.
