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Claude Lagacé, musicien, linguiste et conteur, trace ici quelques portraits et livre des réflexions qui feront en sorte que les Gagnon, les Jeannotte et autres Cayouette demeureront dans notre imaginaire artistique. Les récits de Claude Lagacé sont éclairés par un amour inaltérable de la musique, une capacité d'admirer avec lucidité, sans envier. Ce sont là des qualités rares. Cet homme est témoin de la vie culturelle du pays depuis des décennies. Les sources de son enthousiasme ne s'épuisent pas. Ces pages sont à l'image de l'auteur : passionnées, d'une fine observation, déclamées avec élégance et surtout d'une touchante sincérité. Voilà bien des motifs de s'y engager.
Organiste à la basilique de Québec et professeur à l'Université Laval pendant plus de trente ans après plusieurs années de vie professionnelle aux États-Unis, Claude Lagacé a troqué le banc d'orgue pour le pupitre. Après De Bach à Bangkok, il nous dresse ici le portrait de quelques figures musicales du Québec ou d'ailleurs (Lucien Brochu, Jean-Marie-Bussières, Marius Cayouette, Yves Devernay, Henri Gagnon, Angela Hewitt, Jean-Paul Jeannotte, Rachel Laurin, Gilles Lefebvre, George Little, Louis Lortie, Christophe Mantoux). Il nous livre ensuite quelques réflexions et propos généraux sur la musique.
Je dédie ce livre à mon maître Henri Gagnon... Ne m'imposant pas une trop grande rigueur, il n'est question dans cet ouvrage que de musiciens que j'ai bien connus. En outre, ma longue vie m'a appris que l'on ne parle sagement que des personnes qu'on aime... De grands critiques et de nombreux historiens se sont exprimés sur la musique, et pourtant, tout n'a pas été dit : « La musique suffit à une existence, mais une existence ne suffit pas à la musique » (Rachmaninov). Mon petit commentaire fera peut-être sourire son visage d'aïeule très ancienne; peut-être pourra-t-il effacer quelques rides ici ou là, lui redonnant cette éternelle jeunesse dont tous les musiciens veulent la gratifier. Claude Lagacé, musicien, linguiste et conteur, trace ici quelques portraits et livre des réflexions qui feront en sorte que les Gagnon, les Jeannotte et autres Cayouette demeureront dans notre imaginaire artistique. Les récits de Claude Lagacé sont éclairés par un amour inaltérable de la musique, une capacité d'admirer avec lucidité, sans envier. Ce sont là des qualités rares.Cet homme est témoin de la vie culturelle du pays depuis des décennies. Les sources de son enthousiasme ne s'épuisent pas. Il était ainsi lorsque je fréquentais sa classe de chant grégorien à la Faculté de musique de l'Université Laval dans les années mil neuf cent soixante. Le propos transcendait la féconde époque du répertoire millénaire. Il était plus maître que professeur. Il s'adressait à l'intelligence et nous imaginait aussi curieux qu'il l'était lui-même, comme si cela eut été vraisemblable. Un jour, en 1966 sans doute, je passai devant le portail de la basilique-cathédrale de Québec. L'écho d'un Prélude et fugue en sol majeur de Johann Sebastian Bach m'invita à l'intérieur. C'était l'interprétation sereine d'un musicien en totale communion avec le Cantor de Saint-Thomas. Pour un moment, j'oubliai le lieu et imaginai Leipzig. N'est-ce pas cela interpréter ? Itinéraire fécond, ces pages sont à l'image de l'auteur : passionnées, d'une fine observation, déclamées avec élégance et surtout d'une touchante sincérité. Voilà bien des motifs de s'y engager. Extrait de la préface de Jacques Boucher