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Cet ouvrage traite de l'histoire de la nation huronne-wendate depuis 1534 jusqu'à nos jours, de la culture que cette nation partage avec les autres nations iroquoiennes et de la langue aujourd'hui éteinte mais qui est un témoignage de l'occupation du territoire. On constatera comment la légende appuie l'hypothèse de leur occupation des rives du Saint-Laurent à l'époque de Jacques Cartier et comment cette hypothèse est renforcée par les données linguistiques. On constatera également que les données toponymiques témoignent de l'occupation par les Wendats de la rive nord du lac Ontario même après la dispersion de 1650. La langue huronne n'est plus parlée depuis 90 ans environ, mais elle a été très documentée par les missionnaires, en particulier le jésuite Potier, ce qui en rend aujourd'hui possible la revitalisation.
D'abord diplômé en sciences biologiques et faisant carrière à Agriculture Canada, Michel Gros-Louis est motivé par la redécouverte de sa langue et de sa culture ancestrales. Il entreprend des études en linguistique et en archéologie et s'inscrit au doctorat à l'Université Laval. Par différents moyens, il apprend la langue huronne, laquelle n'est plus parlée depuis près d'un siècle. Il a présenté divers rapports au Conseil de la Nation huronne-wendate, notamment sur la toponymie, la normalisation de l'écriture wendate et sur la prononciation de la langue. Il a enseigné la langue wendate à l'association Agondachia, a donné des conférences en Ontario et au Québec et a organisé la rencontre des Hurons-Wendats d'Amérique à Ossossane, en Ontario. Il a été assistant de recherche à l'Université Laval dans le projet Yawenda sur la revitalisation du wendat et a travaillé en archéologie à la chapelle de Sillery et à Ossossane. Il est membre de la Longue-Maison amérindienne de Wendake.
Détenteur d'un Ph. D. en linguistique avec spécialisation en phonétique acoustique et perceptuelle, professeur à l'UQAM pendant 32 ans, Benoît Jacques a d'abord travaillé sur le phonétisme du français et de l'espagnol. Il a été amené par Michel Gros-Louis à s'intéresser à la langue wendate lorsque celui-ci lui a soumis des copies d'enregistrements réalisés en 1912 sur des cylindres de cire par l'ethnologue Marius Barbeau chez les derniers locuteurs du wendat ou wyandotte résidant en Oklahoma. La tâche consistait à effectuer l'analyse spectrale de ces enregistrements pour connaître la prononciation exacte de la langue. Il a ensuite dirigé la maîtrise de Michel Gros-Louis, dont le sujet était le système consonantique du wendat. À la retraite depuis 2001, il a continué de s'intéresser à la langue et par extension à l'histoire et à la culture des Hurons. Avec Michel Gros-Louis, il a assemblé du matériel en vue d'une série de conférences qui sont à l'origine de la rédaction du présent ouvrage. Il a entre autres eu l'occasion d'échanger avec les Indiens Mapuche vivant dans la Patagonie argentine et chilienne qui désirent, comme les Hurons, préserver leur langue, toujours parlée, et leur identité.
Le présent ouvrage traite de l'histoire de la nation huronne-wendate depuis 1534 jusqu'à nos jours, de la culture que cette nation partage avec les autres nations iroquoiennes et de la langue aujourd'hui éteinte mais qui est un témoignage de l'occupation du territoire. On constatera que les premiers contacts avec les Européens commencent avec Jacques Cartier, comment la légende appuie l'hypothèse de leur occupation des rives du Saint-Laurent à cette époque et comment cette hypothèse est renforcée par les données linguistiques. On constatera également que les données toponymiques témoignent de l'occupation par les Wendats de la rive nord du lac Ontario même après la dispersion de 1650, et servent de base à la revendication d'un titre aborigène dans la région de Québec.La langue huronne n'est plus parlée depuis 90 ans environ, mais elle a été très documentée par les missionnaires, en particulier le jésuite Potier, ce qui en rend aujourd'hui possible la revitalisation.