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Pendant la Deuxième Guerre mondiale, des milliers de civils étrangers ont été détenus au Japon et dans les pays qu’il occupait. Parmi ces prisonniers on comptait quelques Québécoises appartenant à la congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles. Arrivées au Japon dans les années 1930, elles furent témoins des signes précurseurs du conflit. En décembre 1941, à la suite de l’attaque de Pearl Harbor, les religieuses québécoises furent arrêtées et internées à Kobe puis à Nagasaki. Le 9 août 1945, les Québécoises échappaient de peu au bombardement atomique de Nagasaki.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, des milliers de civils étrangers ont été détenus au Japon et dans les pays qu’il occupait. Parmi ces prisonniers on comptait quelques Québécoises appartenant à la congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles. Arrivées dans l’Archipel pour la plupart dans les années 1930, elles furent témoins des signes précurseurs du conflit. Leur inquiétude grandissait en voyant au fil des jours les contingents de soldats défiler devant leur école, sans compter que la population se méfiait de plus en plus des étrangers. En décembre 1941, à la suite de l’attaque de Pearl Harbor, le Canada, comme les États-Unis, déclarait la guerre au Japon. Les religieuses québécoises furent alors arrêtées et internées d’abord à Kobe puis à Nagasaki. À partir de 1944, les impitoyables raids américains s’intensifiaient sur tout le pays, laissant en cendres la majorité des grandes villes. Les victimes se comptaient par milliers, mais l’entêtement du régime militariste à refuser toute reddition augmentait inutilement les souffrances des populations civiles. Le 9 août 1945, les Québécoises échappaient de peu au bombardement atomique de Nagasaki. En forçant le Japon à capituler, la bombe apportait la liberté à ces femmes, mais les enfermait aussi à jamais dans le souvenir ineffaçable de l’holocauste nucléaire.