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Certains des textes de ce recueil se rattachent à mes activités d’historien de l’art et d’archéologue; d’autres sont issus de souvenirs, de lectures. Charlevoix, le pays où j’ai la chance de vivre, y occupe une bonne place. J’y évoque aussi, avec un sentiment de gratitude, des maîtres à qui je dois l’orientation de ma carrière et le meilleur de ma formation. Je n’oublie pas non plus les deux collègues qui m’ont accompagné dans les campagnes archéologiques en Turquie et à Chypre. Je consacre aussi quelques pages à des vases de la Grèce ancienne, cette patrie seconde, intemporelle et essentielle, dont je ne me suis jamais éloigné.
Jean des Gagniers est nommé professeur d’Histoire de l’Art et d’Archéologie à l’Université Laval, il devient le directeur du département d’études anciennes. En 1960, il convainc l’Université d’entreprendre des travaux archéologiques en sol classique : les fouilles de Laodicée du Lycos en Turquie et celles de Soloi, à Chypre. Ses cours publics, ses conférences dans diverses universités le font connaître. De 1972 à 1977, il fait partie du Conseil des Musées nationaux du Canada. En 1981, il crée le Centre muséographique de l’Université Laval. Membre de la Société Royale du Canada, il a écrit sur l’art, l’archéologie et sur Charlevoix.
Certains des textes de ce recueil se rattachent à mes activités d’historien de l’art et d’archéologue; d’autres sont issus de souvenirs, de lectures. Charlevoix, le pays où j’ai la chance de vivre, y occupe une bonne place et j’ai voulu rendre hommage à des personnes — chercheurs et auteurs — qui l’ont exploré ou mis en lumière. J’y évoque aussi, avec un sentiment de gratitude, des maîtres à qui je dois l’orientation de ma carrière et le meilleur de ma formation. Je n’oublie pas non plus les deux collègues qui, pendant deux décennies, m’ont accompagné et soutenu dans les campagnes archéologiques que j’ai dirigées en Turquie et à Chypre au nom de l’Université Laval. Notre amitié datait du temps où, au Musée du Louvre, je préparais un mémoire sur la céramique attique. C’est en songeant à cette époque heureuse — pour moi si déterminante — que j’ai consacré quelques pages à des vases de la Grèce ancienne, cette patrie seconde, intemporelle et essentielle, dont je ne me suis jamais éloigné. Tel est, dans sa diversité et ses limites, La mémoire et le songe ou Le temps suspendu.